Le Drian se sent « à l’aise » dans le gouvernement Philippe

Le Drian se sent « à l’aise » dans le gouvernement Philippe

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré jeudi se sentir "à l'aise" au sein du gouvernement d’Édouard...
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Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a déclaré jeudi se sentir "à l'aise" au sein du gouvernement d’Édouard Philippe, estimant y retrouver les valeurs de gauche qu'il a défendues pendant 45 ans au Parti socialiste.

"Je me sens dans un gouvernement qui veut réformer pour l'avenir et maintenir l'Europe comme puissance et comme ensemble souverain pour nous permettre d'affronter les vicissitudes et les instabilités du monde, donc je me sens à l'aise", a déclaré l'ancien ministre de François Hollande sur la chaîne LCI.

La politique portée par le président Emmanuel Macron et par ricochet son Premier ministre est jugée trop à droite par ses détracteurs de gauche, notamment du Parti socialiste dont M. Le Drian a longtemps été membre.

La débat a été relancé par les récentes déclarations mardi du ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, jugeant qu'il y avait "trop" d'aides sociales en France et qu'il était légitime de "revoir" certains dispositifs, en particulier ceux censés favoriser le retour à l'emploi, trop peu "incitatifs" selon lui.

"Développer l'emploi, en faire la priorité, lutter contre les inégalités concernant la formation professionnelle, faire en sorte que des aides aux handicapés soient renforcées, que l'enjeu de la dépendance soit pris en compte, tout cela ce sont des valeurs de gauche, donc je me sens à l'aise", a répliqué Jean-Yves Le Drian.

"L'Europe a toujours fait partie du corpus du Parti socialiste", a-t-il ajouté en référence au projet de refondation de l'Union européenne prôné par le chef de l’État.

Jean-Yves Le Drian, ancien président socialiste de la région Bretagne, a été ministre de la Défense pendant tout le quinquennat de François Hollande (2012-2017) avant d'être nommé au Quai d'Orsay par Emmanuel Macron en mai 2017.

Il a quitté le Parti socialiste, dont il était membre depuis 44 ans, en mars mais n'a pas rejoint le parti présidentiel, La République en Marche (LREM).

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