Le fils de Sophie Pétronin demande à Emmanuel Macron « un geste »
Le fils de Sophie Pétronin, l'otage française détenue au Mali depuis le 24 décembre 2016, a demandé jeudi "un geste" d'Emmanuel...

Le fils de Sophie Pétronin demande à Emmanuel Macron « un geste »

Le fils de Sophie Pétronin, l'otage française détenue au Mali depuis le 24 décembre 2016, a demandé jeudi "un geste" d'Emmanuel...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le fils de Sophie Pétronin, l'otage française détenue au Mali depuis le 24 décembre 2016, a demandé jeudi "un geste" d'Emmanuel Macron à l'occasion des fêtes, affirmant que le président avait un "pouvoir de vie ou de mort" sur sa mère.

"M. Macron a clairement décidé de m'écarter de cette négociation, je peux le comprendre", a déclaré sur RTL Sébastien Chadaud-Pétronin, qui multiplie initiatives et pressions sur les autorités pour obtenir la libération de sa mère de 73 ans, dont l'état de santé est très fragile.

M. Chadaud-Pétronin a notamment effectué début décembre un voyage au Sahel et a assuré à son retour avoir reçu une "proposition inespérée" des ravisseurs, qui aurait été rejetée par le gouvernement.

"L'État continuera d'agir sans relâche pour retrouver notre compatriote", a pour sa part réitéré mardi le Quai d'Orsay, reprenant mot pour mot une précédente déclaration d'Emmanuel Macron. Le président avait alors souligné qu'une telle démarche exigeait "professionnalisme et discrétion".

"Pour aller plus loin, peut-être qu'il faut s'en remettre au gouvernement mais il faut vraiment que ça se fasse très très rapidement", a souligné jeudi l'époux de l'otage, Jean-Pierre Pétronin, également interrogé sur RTL.

Pour Sébastien Chadaud-Pétronin, "les jihadistes ont montré qu'ils souhaitaient aussi qu'elle sorte".

"M. Macron a un pouvoir de vie ou de mort sur ma mère", a-t-il jugé. "C'est la période de Noël, c'est la période des fêtes, c'est la période de la famille (...) Je lui demande maintenant de nous répondre clairement est-ce que oui ou non il va faire ce geste ?".

La dernière vidéo où apparaissait la septuagénaire, médecin humanitaire enlevée à Gao (nord Mali), avait été reçue mi-juin. Elle y apparaissait très fatiguée et le visage émacié, et en appelait au chef de l'État. Dans une autre vidéo publiée le 11 novembre, où elle n'apparaissait pas, ses ravisseurs affirmaient que son état de santé s'était dégradé.

Dans la même thématique

Le fils de Sophie Pétronin demande à Emmanuel Macron « un geste »
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Le fils de Sophie Pétronin demande à Emmanuel Macron « un geste »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Le fils de Sophie Pétronin demande à Emmanuel Macron « un geste »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le