Le FN demande à François Fillon de s' »expliquer » sur l’emploi de sa femme
Florian Philippot, vice-président du Front national, et David Rachline, directeur de campagne de Marine Le Pen, ont demandé...

Le FN demande à François Fillon de s' »expliquer » sur l’emploi de sa femme

Florian Philippot, vice-président du Front national, et David Rachline, directeur de campagne de Marine Le Pen, ont demandé...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Florian Philippot, vice-président du Front national, et David Rachline, directeur de campagne de Marine Le Pen, ont demandé mercredi à François Fillon de "s'expliquer" sur la réalité de l'emploi de sa femme Penelope comme assistante parlementaire.

"Pour le candidat autoproclamé de la probité, de l’honnêteté, il y a mieux. Je ne l'accable pas, je ne l'accuse pas, il faut donner des explications, or les premières explications qu'on a eues, dire que c'est +misogyne+, ce n'est pas convaincant", a lancé M. Philippot sur iTELE.

"Il n'y a aucune explication sur le fond, il est suspecté d'emplois fictifs, il doit nous dire ce que (Penelope Fillon) a fait pendant 8 ans, ce qui justifie ses 500.000 euros de salaire, il doit nous donner sa version", a demandé le bras droit de Marine Le Pen.

"Pour un candidat qui se prétendait intègre, au-dessus de la mêlée, qui se disait irréprochable (...), on s'aperçoit que tout ça, c'est un peu du bla-bla, alors la question qui se pose c'est oui ou non le travail pour lequel son épouse a été payée a été réalisé", a abondé David Rachline, sénateur-maire de Fréjus (Var) sur France 5.

Déjà confronté à la perspective d'un procès sur le financement de ses législatives en 2012, le Front national a vu mi-décembre une enquête confiée à des juges d'instruction par le parquet de Paris sur l'emploi de ses propres assistants parlementaires au Parlement européen.

Cela n'a toutefois "strictement rien à voir, car on reproche à nos assistants parlementaires d'avoir des responsabilités politiques, des activités militantes, ce qui est parfaitement autorisé", d'après M. Rachline.

"Il n'est pas question d'emploi fictif ou pas question de dissimulation", a aussi déclaré M. Philippot.

L'enquête est ouverte pour abus de confiance et recel, escroqueries en bande organisée, faux et usage de faux et travail dissimulé.

Alors que Mme Le Pen avait elle-même un temps employé comme assistant parlementaire au Parlement européen son compagnon Louis Aliot, M. Philippot a défendu ce dernier, devenu député européen en mai 2014: "Louis Aliot, c'est pas Penelope Fillon. Il a une vraie activité que tout le monde connaît, il s'intéresse aux questions européennes depuis longtemps".

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le

Paris: Politiques manifestation mouvement Bloquons Tout
4min

Politique

Grève du 18 septembre : « Bruno Retailleau a besoin de la violence, des poubelles qui brûlent, pour affirmer son rôle de sauveur », soutient Jean-Luc Mélenchon

Alors que les syndicats appellent à la mobilisation ce jeudi, le leader de La France Insoumise prévient déjà qu’« il y aura des prolongements syndicaux comme il y aura des prolongements politiques » à cette journée, qui « se présente d’ores et déjà comme un immense événement », selon Jean-Luc Mélenchon.

Le

Le FN demande à François Fillon de s' »expliquer » sur l’emploi de sa femme
3min

Politique

Mobilisation sociale : « Notre objectif, c’est de mettre la pression sur Sébastien Lecornu, mais aussi sur Emmanuel Macron », lance Manon Aubry (LFI)

Les syndicats appellent à la grève ce jeudi 18 septembre en réaction aux mesures budgétaires présentées par le précédent gouvernement l’été dernier. D’après le ministère de l’Intérieur, entre 600.000 et 900.000 manifestants sont attendus partout en France. Manon Aubry, eurodéputée LFI, espère que la mobilisation sera « encore plus importante » que celle du mouvement « Bloquons tout », le 10 septembre.

Le