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Invitée de la matinale de Public Sénat, Sophie Primas a annoncé que le débat sur l’identité nationale, voulu par François Bayrou, sera lancé « début avril ».
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Par Public Sénat
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Le FN a annoncé vendredi qu'il entendait porter plainte en diffamation après la publication par le journal italien Corriere della Sera d'un entretien dans lequel Marine Le Pen qualifie François Fillon de "merde", des propos démentis par le FN mais maintenus par le journaliste qui les a recueillis
D'après le journal, Marine Le Pen a été interrogée jeudi soir à l'issue d'une réunion publique à Ennemain (Somme) par un journaliste qui lui demandait pourquoi "Fillon, invitant à voter pour votre adversaire, a parlé de la +violence+ et de +l'intolérance+ du Front national ?".
"Marine Le Pen soupire. Cherche une expression, un raisonnement. Puis explose: +Parce que ce sont des merdes: pardon, mais aucun autre terme ne me vient+", raconte le quotidien.
"Tout ceci est faux", a affirmé à l'AFP l'entourage de la candidate.
"C'était vraiment une conversation (en français sans traducteur) avec un verre à la main et non pas une interview formelle" et "le journaliste ne parlait pas parfaitement français", a dit à l'AFP M. Frédéric Chatillon, ami de Marine Le Pen.
"J'ai assisté à la conversation. Marine a dit +Fillon a appelé à voter Macron car il est dans la merde+", a-t-il assuré, après avoir contacté lui-même l'AFP.
David Rachline, directeur de campagne de Marine Le Pen, a annoncé à l'AFP que le FN entendait déposer "une plainte en diffamation" pour ces propos "totalement inventés".
"Je ne peux que confirmer ce que j'ai écrit. Elle a dit +Ce sont des merdes+. J'ai fait mon travail", a certifié au contraire à l'AFP le journaliste italien Aldo Cazzullo à propos de cette "conversation", qu'il a retranscrite sous forme d'interview.
"Elle parlait de François Fillon, pas de ses électeurs", a-t-il assuré en français.
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