Les polémiques autour de la Seconde Guerre mondiale ponctuent l'histoire du Front national (FN), du "détail" de Jean-Marie Le Pen à la récente déclaration de sa fille Marine sur la rafle du Vel d'Hiv.
La Seconde Guerre mondiale s'est immiscée vendredi dans le duel présidentiel: Emmanuel Macron a choisi de faire étape dans le village martyr d'Oradour tandis que le président par intérim du FN, Jean-François Jalkh, accusé de propos négationnistes, a dû quitter son poste.
- Le "point de détail" -
Le 13 septembre 1987 Jean Marie Le Pen déclare sur RTL que les chambres à gaz sont "un point de détail de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale". La justice le condamne en 1991 à 1,2 million de francs d'amende (183.200 euros) pour avoir banalisé les persécutions nazies.
Le 5 décembre 1997 il réitère ses propos à Munich et le tribunal de Nanterre le condamne à verser jusqu'à 750 euros à 11 associations. Il intervient dans les mêmes termes en avril 2008 dans un entretien au magazine Bretons.
Le 2 avril 2015, il répète ses propos sur BFMTV-RMC et est condamné à 30.000 euros d'amende par le tribunal de Paris le 6 avril 2016. Il doit aussi verser 10.000 euros à trois associations.
- "Durafour crématoire" -
Photo prise le 17 juillet 1999 des chariots sur rails amenant aux fours crématoires les cadavres gazés des détenus du camp d'extermination d''Auschwitz.
AFP
Le 2 septembre 1988, dans un discours, M. Le Pen évoque le ministre de la Fonction publique Michel Durafour, et fait un calembour: "Durafour crématoire". Ces propos lui valent d'être condamné en 1993 par la Cour d'appel de Paris à 10.000 francs d'amende (1.524 euros) pour "injure publique envers un ministre".
- L'occupation -
Le 12 janvier 2005, Jean-Marie Le Pen estime dans un entretien à l'hebdomadaire Rivarol que l'occupation allemande en France "n'a pas été particulièrement inhumaine". En février 2008, il est condamné à 3 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d'amende.
Fin décembre 2010, Marine Le Pen assimile les prières de rues musulmanes à "une occupation". Poursuivie par des associations antiracistes pour incitation à la haine, elle voit son immunité au Parlement européen levée mais est définitivement relaxée cinq ans plus tard au nom de la liberté d'expression.
- Pétain -
Le 7 avril 2015, Jean-Marie Le Pen affirme dans Rivarol qu'il n'a "jamais considéré le maréchal Pétain comme un traître". Cette déclaration, cinq jours après celle du "point de détail" réitérée à la radio, provoque la colère de Marine Le Pen qui annonce qu'elle "s'opposera" à la candidature de son père aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Les relations du père et sa fille se tendent au point d'aboutir en mai à la suspension de M. Le Pen par les instances du parti et à une bataille judiciaire qui aboutira en août à son exclusion du FN, dont il garde toutefois le titre de président d'honneur.
- "Fournée" -
Le 7 juin 2014, Jean-Marie Le Pen s'en prend dans une vidéo à des artistes qui ont pris position contre le FN. A son interlocutrice qui évoque le nom de Patrick Bruel, il répond : "Ecoutez, on fera une fournée la prochaine fois".
- Vel d'Hiv -
Commémoration du 15e anniversaire de la rafle du Vélodrôme d'Hiver (Vel d'Hiv), le 16 juillet 1957 à Paris
AFP/Archives
Le 9 avril 2017, en pleine campagne pour l'élection présidentielle, Marine Le Pen déclare: "Je pense que la France n'est pas responsable du Vel d'Hiv" en référence à la rafle, en 1942 à Paris, au cours de laquelle plus de 13.000 juifs avaient été arrêtés.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.