Le Foll réunit ses soutiens à Paris en vue du congrès du PS
Stéphane Le Foll, fidèle de François Hollande, a réuni samedi plus de 300 de ses soutiens à Paris, pour "mettre le débat en route...

Le Foll réunit ses soutiens à Paris en vue du congrès du PS

Stéphane Le Foll, fidèle de François Hollande, a réuni samedi plus de 300 de ses soutiens à Paris, pour "mettre le débat en route...
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Stéphane Le Foll, fidèle de François Hollande, a réuni samedi plus de 300 de ses soutiens à Paris, pour "mettre le débat en route" et dégager une ligne politique "social-démocrate", européenne et "internationaliste", en vue du congrès du PS, prévu les 7 et 8 avril.

Plusieurs ténors du parti étaient présents à cette réunion dans le XXe arrondissement de Paris, dont les anciens ministres George Pau-Langevin, Patrick Kanner, Frédéric Cuvillier et François Rebsamen, ces deux derniers poussant la candidature de l'ex-ministre de l'Agriculture au poste de premier secrétaire du PS.

"Je ne suis pas dans une démarche de candidature, je suis dans la démarche d'ouvrir un débat et un dialogue avec les militants", a assuré Stéphane Le Foll en marge de cette réunion.

"J'ai essayé, avec des amis que je connais bien, de poser des questions sur ce qui nous est arrivé, sur la manière dont on va apporter les réponses" et "se remettre au clair sur nos idées", afin de "retrouver la force d'exister", a-t-il expliqué.

Mais M. Le Foll dessine déjà la ligne qu'il souhaiterait pour le PS: "social-démocrate", écologiste, "internationaliste" et tournée vers l'Europe.

Assumant le bilan du quinquennat, il a défendu devant les militants plusieurs mesures prises par François Hollande, notamment le pacte de responsabilité ou le CICE. M. Le Foll a évoqué les cinq défis à relever, selon lui: environnement et réchauffement climatique, Europe, inégalités, laïcité et démocratie.

Face aux défis de la mondialisation, "il faut qu'on revienne à ce qui était l'internationalisme des origines du socialisme", a encore affirmé le député de la Sarthe.

L'enjeu de ce congrès, "c'est de se positionner stratégiquement" sans se placer du côté de La France insoumise "ce qui nous ferait perdre notre identité" ou dans une position "qui consisterait à rejoindre Emmanuel Macron", a estimé M. Le Foll.

Citant Léon Blum, il a ironisé sur l'entrée au gouvernement du député PS Olivier Dussopt: "On est démunis face au pouvoir lorsqu'on le veut par vanité ou par convoitise".

Selon M. Le Foll, il s'agit désormais de "construire le grand mouvement socialiste de demain, qui permettra à la gauche de revenir un jour au gouvernement".

L'ancien bras droit de François Hollande incarnera-t-il cette vision ? "J'aimerais bien que Stéphane, compte tenu de son parcours, de sa connaissance à la fois de l'histoire du parti mais aussi de ce que représentent les territoires, puisse assumer cette responsabilité, mais ce n'est aujourd'hui ni un combat, ni une lutte interne", a déclaré Frédéric Cuvillier à la presse.

Un autre "hollandais, François Rebsamen, lui a aussi réaffirmé son "soutien". "Le parti a besoin de cette reconstruction, je pense que ça peut être l'homme de la situation", a-t-il dit.

Evoquant le "petit groupe des quadras" du PS qui pourraient lui faire concurrence, M. Rebsamen a raillé: "il y en a déjà un qui est parti, il est chez Macron", faisant référence à Olivier Dussopt.

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