Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a salué jeudi le "sens de la responsabilité" de François Bayrou qui a renoncé à briguer l'Elysée pour s'allier avec Emmanuel Macron, fustigeant au contraire ceux qui à gauche "font trainer les choses".
"C'est quand même une forme de sens de la responsabilité dans le contexte dans lequel nous sommes", a jugé Stéphane Le Foll sur France 2 au lendemain de l'offre d'alliance proposée par le président du MoDem au candidat d'En Marche!
"Il y a un rassemblement qui est nécessaire", a encore jugé M. Le Foll. La candidature de François Bayrou écartée, "il y a toujours trois divisions aujourd'hui par rapport à François Fillon (...) et puis à l'extrême droite", a-t-il développé, citant les candidatures de Benoît Hamon, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.
"Donc moi je suis pour le rassemblement, pour qu'on évite un 2e tour François Fillon - Marine Le Pen", a déclaré le ministre de l'Agriculture.
Benoît Hamon en meeting le 21 février 2017 à Blois
AFP/Archives
"Benoît Hamon a tendu la main à Jean-Luc Mélenchon, a même tendu la main à Yannick Jadot. Je trouve que (...) certains hommes politiques prennent des responsabilités", a-t-il affirmé. "Il y en a d'autres qui font trainer les choses et qui devraient prendre bien conscience quand même du fait qu'on a besoin de se rassembler aujourd'hui sur des valeurs, sur des enjeux et sur un projet pour la France".
"Ce qu'a engagé Benoît Hamon, il faut que ça se termine vite. Et on ne peut pas faire semblant de vouloir un accord sans vraiment le signer", a-t-il mis en garde, alors qu'un accord entre MM. Hamon et Jadot est toujours en discussion.
"Après il faudrait qu'il y ait une offre qui se construise, quelque chose de fort qui s'inscrive", a-t-il encore dit, soulignant que pour le Front national "il est tracé le chemin" et que "du côté de François Fillon, il bouge un peu (...) mais enfin c'est un projet dur pour les Français".
« Il est resté très flou sur ses intentions. Au moment où on se parle, on n’a pas la moindre indication sur ce qu’il ferait », a constaté le numéro 1 du Parti socialiste, Olivier Faure, après sa rencontre à Matignon avec le premier ministre, qui consulte les forces politiques sur le budget.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu reçoit ce mercredi 17 septembre les représentants socialistes à Matignon. De nombreuses figures du bloc central appellent à trouver un accord avec le PS pour faire adopter le prochain budget. Pour Christophe Béchu, secrétaire général d’Horizons, il faut « bien entendu » faire des concessions à la gauche dans cette optique, explique-t-il dans la matinale de Public Sénat.
Plus d’1,3 million de personnes auraient signé la pétition de Philippe De Villiers en faveur d’un référendum sur l’immigration, dont certains cadres LR, comme Laurent Wauquiez. L’idée d’élargir les conditions du recours au référendum de l’article 11 de la Constitution aux questions migratoires avait été portée en 2023 par l’ancien président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau avant d’y renoncer faute de majorité.
Chauffeur et secrétaire payés par l’État, protection policière sans limite de durée… Ces privilèges des ex-Premiers ministres vivront leurs dernières heures au 1er janvier 2026. Sébastien Lecornu veut solder un dossier sensible, au nom de l’exemplarité.