Le Front national s'appelle désormais Rassemblement national, après un vote en faveur du nouveau nom par les militants, a annoncé vendredi soir sa présidente Marine Le Pen à Bron, près de Lyon.
"Hommage au Front national, vive le Rassemblement national", a-t-elle lancé.
Ce changement de nom "ferme un chapitre de l'histoire de notre mouvement national ouvert il y a un peu plus de 45 ans, mais c'est pour mieux en ouvrir un autre qui, je le crois, ne sera pas moins glorieux", a-t-elle promis en saluant les "peuples européens qui se réveillent", allusion à l'accession au pouvoir de partis alliés d'extrême droite en Europe, notamment en Italie.
Le gouvernement populiste en Italie est "un clin d'oeil au destin" et "un motif d'espérance", a-t-elle déclaré, sous les applaudissements.
Les militants, dont près de la moitié étaient rétifs au principe d'un changement d'appellation, ont voté en faveur de ce nom à 80,81% avec une participation de 53%, a-t-elle précisé.
Le FN perd son appellation historique qui date de sa création en 1972, mais garde dans son logo une flamme bleu blanc rouge désormais entourée d'un cercle.
La présidente du FN Marine Le Pen (D), et le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, lors d'une rencontre au siège du Front national, le 29 avril 2017
AFP/Archives
Evoquant sa proposition d'une liste commune à son ancien allié à la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, elle a estimé que "l'addition des voix permettrait de sortir en tête" des élections européennes de l'an prochain.
Ce nouveau nom est "un cri de ralliement des Français qui ne veulent pas rester les spectateurs de leur propre déclassement, de leur propre effacement", a ajouté Marine Le Pen, en invitant les militants à lancer une grande campagne d'adhésion.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la secrétaire nationale des écologistes, Marine Tondelier revient sur les moyens de financer une augmentation du budget de la défense. Cette dernière plaide pour un recours à l’impôt plutôt qu’à une réduction des dépenses sociales.
Alors que la droite et Renaissance n’ont pas officiellement désigné de prétendant à la mairie de Paris, le sénateur LR de Paris Francis Szpiner a déclaré sa candidature ce jeudi. Incertains sur le cas Rachida Dati, sur les relations avec le camp présidentiel et même sur le mode de scrutin, la droite parisienne temporise à un an du scrutin.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».
La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.