Prisons : « Le garde des Sceaux doit expulser les ressortissants étrangers détenus » demande Guillaume Larrivé

Prisons : « Le garde des Sceaux doit expulser les ressortissants étrangers détenus » demande Guillaume Larrivé

Guillaume Larrivé était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce jeudi 22 octobre. Le député (LR) de l’Yonne demande au garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti qu’il organise les expulsions des 15 000 détenus de nationalité étrangère qui sont actuellement dans les prisons françaises. Il rappelle qu’un article du Code pénal permet déjà de réaliser ces reconduites à la frontière. Il était au micro Oriane Mancini. 
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Par Noémie Metton

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Hommage à Samuel Paty :  « Au-delà de l'émotion, au-delà des déclarations, qui sont évidemment légitimes, on a un devoir d'action, d'efficacité dans la durée » « J'essaierai de me rendre le moment venu dans un collège ou un lycée [...] mais on ne va pas seulement allumer des bougies et dire qu'on est émus »

Détenus de nationalité étrangère : « On a aujourd'hui près de 15 000 ressortissants étrangers dans nos prisons [...] Nous avons un article qui permet de mettre dehors ces détenus. J'attends du garde des Sceaux qu'il organise ces expulsions »

Faiblesse du renseignement territorial ? « La capacité de renseignement française a plutôt bien progressé dans ces dernières années [...] On a des services spécialisés sur le haut du spectre mais aussi sur les signaux faibles ».

Gouvernement de Jean Castex : « Il y a eu un changement positif place Beauvau. Il n'y avait pas eu de ministre de l'Intérieur pendant 3 ans en France. La place Beauvau est désormais très bien pilotée, Gérald Darmanin essaye de faire ce qu'il peut » « Je désapprouve totalement une logique dite de régulation carcérale qui consiste en réalité à prendre le problème à l'envers. On n’a pas un problème de surpopulation carcérale mais de sous-capacité carcérale. Éric Dupond-Moretti prend le sujet à l'envers »

Texte sur l'état d'urgence sanitaire : « Je le voterai sans hésitation. Le virus est là, il tue. Nous devons tout faire, y compris par des mesures de restrictions, pour essayer de contrôler ce virus »

 Toujours à l'aise aux Républicains ? « Bien sûr, mais comme homme libre. J'essaye de voter en fonction de mes convictions. Je ne suis aux ordres de personne : pas aux ordres d'Emmanuel Macron mais pas aux ordres d'une logique de parti non plus »

Report des élections régionales : « Je souhaite que, ce calendrier électoral, s'il devait être modifié, il le soit avec l'accord de l'Assemblée nationale mais aussi avec l'accord du Sénat. S'il n'y a pas d'accord des deux chambres, il y aura un soupçon »

 

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