Le général de Villiers « n’a pas manqué de respect » au Président selon Christian Cambon

Le général de Villiers « n’a pas manqué de respect » au Président selon Christian Cambon

Christian Cambon, le nouveau président LR de la commission de la défense du Sénat est revenu sur le conflit entre Emmanuel Macron et le général de Villiers, démissionaire. Les personnes auditionnées en commission du Parlement doivent pouvoir «tenir ce langage de vérité dont nous avons absolument besoin » rappelle-t-il.
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« Je ne crois pas qu’il ait manqué de respect au président de la République ». Christian Cambon, le nouveau président LR de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, était revenu mardi sur le conflit qui oppose Emmanuel Macron et le général Pierre de Villiers, qui a démissionné ce mercredi matin. Le chef d’état-major des armées avait, lors de son audition devant la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, critiqué les coupes budgétaires annoncées par l’exécutif. Des critiques qui lui ont valu un sévère rappel à l’ordre de la part du chef de l’État, le jour du 14 juillet. 

Le général de Villiers « n’a pas manqué de respect » au Président selon Christian Cambon
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« Cela pose une véritable question sur le contrôle du Parlement »

« Ce qui est très grave sur la forme, c’est qu’un haut fonctionnaire qui s’adresse à une commission de l’Assemblée nationale ou du Sénat, se voit tancé publiquement pour ses propos par le chef de l’État, devant ses collaborateurs. Cela pose une véritable question sur le contrôle du Parlement » s’est inquiété Christian Cambon avant de s’interroger si  « d’autres fonctionnaires auditionnés dans les commissions du Parlement, vont vouloir, désormais, «tenir ce langage de vérité dont nous avons absolument besoin ». Emmanuel Macron, tout au long de sa campagne, « a justement tenu ce langage de la vérité » et « n’accepte pas que le plus haut gradé de l’armée défende ses troupes » rappelle le sénateur.

« En tant que nouveau président de la commission des affaires étrangères et de la défense, je souhaite, moi aussi, que les militaires, les civils, les ambassadeurs, puissent parler en toute liberté sans devoir craindre une quelconque  sanction de la part du gouvernement ou pire encore de la part du président de la République » a conclu Christian Cambon.

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