Le général de Villiers « s’est senti trahi » selon Bruno Retailleau
Le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau est revenu sur la démission du général de Villiers. « La lutte contre les déficits ne peut se faire au détriment de la lutte contre le terrorisme » a-t-il martelé.

Le général de Villiers « s’est senti trahi » selon Bruno Retailleau

Le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau est revenu sur la démission du général de Villiers. « La lutte contre les déficits ne peut se faire au détriment de la lutte contre le terrorisme » a-t-il martelé.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« S’il a dû prendre cette décision ce n’est pas du tout pour exprimer un quelconque ressentiment personnel. En réalité, il s’est senti désavoué, trahi, doublement d’ailleurs ». Voilà l’interprétation du président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau sur la démission du chef d’état-major des armées, le général de Villiers. « Il est sanctionné par le président de la République pour avoir fait deux fois son devoir. Une première fois en répondant à la représentation nationale (…)Il s'est senti aussi trahi parce qu’il y a eu des engagements pendant la campagne présidentielle ». Bruno Retailleau s’est dit « stupéfait » de voir « que tout d’un coup il y avait 850 millions de coupes sombres dans le budget militaire ». « C’est sans doute beaucoup plus facile de tailler dans le budget de la grande muette qui a cette tradition de silence que dans d’autres budgets qui pourtant sont beaucoup plus pléthoriques n’apportent pas beaucoup aux Français » a-t-il estimé.

Le sénateur LR a rappelé que la France était « en guerre »  et qu’il fallait « protéger les Français » avant de conclure : « La lutte contre les déficits ne peut se faire au détriment de la lutte contre le terrorisme »

Partager cet article

Dans la même thématique

Le général de Villiers « s’est senti trahi » selon Bruno Retailleau
3min

Politique

« On peut avoir de très bonnes habitudes de consommation sur internet, sans avoir à ruiner son éthique », estime cet étudiant en droit

A l’heure où les commerces de centre-ville ferment les uns après les autres, la consommation sur internet n’a jamais été aussi forte. Difficile de rivaliser lorsque certaines plateformes inondent le marché de promotions et livrent les commandes en moins de 24h. Pour Thomas Martinet, étudiant en droit à Montpellier, acheter en ligne n’est pas contradictoire avec une consommation responsable. Dans l’émission Dialogue Citoyen présentée par Quentin Calmet, il interpelle plusieurs sénateurs sur la nécessité pour les petits commerçants de s’adapter à l’ère du numérique.

Le

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le