« S’il a dû prendre cette décision ce n’est pas du tout pour exprimer un quelconque ressentiment personnel. En réalité, il s’est senti désavoué, trahi, doublement d’ailleurs ». Voilà l’interprétation du président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau sur la démission du chef d’état-major des armées, le général de Villiers. « Il est sanctionné par le président de la République pour avoir fait deux fois son devoir. Une première fois en répondant à la représentation nationale (…)Il s'est senti aussi trahi parce qu’il y a eu des engagements pendant la campagne présidentielle ». Bruno Retailleau s’est dit « stupéfait » de voir « que tout d’un coup il y avait 850 millions de coupes sombres dans le budget militaire ». « C’est sans doute beaucoup plus facile de tailler dans le budget de la grande muette qui a cette tradition de silence que dans d’autres budgets qui pourtant sont beaucoup plus pléthoriques n’apportent pas beaucoup aux Français » a-t-il estimé.
Le sénateur LR a rappelé que la France était « en guerre » et qu’il fallait « protéger les Français » avant de conclure : « La lutte contre les déficits ne peut se faire au détriment de la lutte contre le terrorisme »