Le général de Villiers « s’est senti trahi » selon Bruno Retailleau
Le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau est revenu sur la démission du général de Villiers. « La lutte contre les déficits ne peut se faire au détriment de la lutte contre le terrorisme » a-t-il martelé.

Le général de Villiers « s’est senti trahi » selon Bruno Retailleau

Le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau est revenu sur la démission du général de Villiers. « La lutte contre les déficits ne peut se faire au détriment de la lutte contre le terrorisme » a-t-il martelé.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« S’il a dû prendre cette décision ce n’est pas du tout pour exprimer un quelconque ressentiment personnel. En réalité, il s’est senti désavoué, trahi, doublement d’ailleurs ». Voilà l’interprétation du président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau sur la démission du chef d’état-major des armées, le général de Villiers. « Il est sanctionné par le président de la République pour avoir fait deux fois son devoir. Une première fois en répondant à la représentation nationale (…)Il s'est senti aussi trahi parce qu’il y a eu des engagements pendant la campagne présidentielle ». Bruno Retailleau s’est dit « stupéfait » de voir « que tout d’un coup il y avait 850 millions de coupes sombres dans le budget militaire ». « C’est sans doute beaucoup plus facile de tailler dans le budget de la grande muette qui a cette tradition de silence que dans d’autres budgets qui pourtant sont beaucoup plus pléthoriques n’apportent pas beaucoup aux Français » a-t-il estimé.

Le sénateur LR a rappelé que la France était « en guerre »  et qu’il fallait « protéger les Français » avant de conclure : « La lutte contre les déficits ne peut se faire au détriment de la lutte contre le terrorisme »

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01121398_000016
8min

Politique

Nouvelle-Calédonie : Sébastien Lecornu attendu au tournant sur ce dossier inflammable

En succédant à François Bayrou à Matignon, le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu hérite d’une crise politique et sociale. Mais il va également devoir faire face à un dossier institutionnel à haut risque, celui de la Nouvelle-Calédonie. Lors de son passage au ministère des Outre-Mer entre 2020 et 2022, les indépendantistes lui avaient reproché d’avoir maintenu la date du troisième référendum d’autodétermination, mais également sa proximité avec les loyalistes.

Le

Paris : Francois Bayrou recoit le PS
9min

Politique

Budget : le PS montre les muscles avant de négocier avec Sébastien Lecornu

Alors que le premier ministre va recevoir les responsables socialistes, le PS fait monter la pression et demande à Sébastien Lecornu de se positionner sur leur contre-budget, insistant sur la question du déficit, de la taxation des hauts patrimoines et le pouvoir d’achat. Sur la taxe Zucman, ils sont prêts à lâcher le principe, à condition qu’une autre solution rapporte autant.

Le