Le gouvernement « complice » d’une « submersion migratoire » pour Nicolas Bay (RN)
"Par sa passivité, sa complaisance, le gouvernement se rend complice (d'une) véritable submersion migratoire", a dénoncé mercredi...

Le gouvernement « complice » d’une « submersion migratoire » pour Nicolas Bay (RN)

"Par sa passivité, sa complaisance, le gouvernement se rend complice (d'une) véritable submersion migratoire", a dénoncé mercredi...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"Par sa passivité, sa complaisance, le gouvernement se rend complice (d'une) véritable submersion migratoire", a dénoncé mercredi l'eurodéputé Rassemblement national Nicolas Bay, au lendemain de la publication des chiffres officiels sur l'immigration montrant une hausse des demandes d'asile.

"La submersion continue...", avait brièvement tweeté mardi la présidente du RN Marine Le Pen.

"L'asile est devenu une nouvelle filière d'immigration pour des gens exclusivement attirés par des avantages économiques et sociaux", estime dans un communiqué Nicolas Bay, également membre du bureau exécutif du RN (direction).

Il note que des pays d'origine des demandeurs comme la Guinée (deuxième après l'Afghanistan), la Géorgie et l'Albanie (en 3e et 4e position) sont "plutôt stables politiquement".

Il redit son opposition à une éventuelle adhésion de l'Albanie à l'Union européenne, "un pays à majorité musulmane de 3 millions d'habitants, travaillé par les islamismes turcs et saoudiens", et réclame "une vraie politique de dissuasion, avec un renforcement drastique des expulsions".

Le député des Hautes-Alpes Eric Ciotti (LR) a pour sa part déploré sur LCI que "jamais l'immigration n'a été aussi importante en France".

"En Allemagne on exécute une décision (d'expulsion) sur deux, en France 20%", a-t-il noté, jugeant que malgré le "discours de fermeté" les frontières "sont largement ouvertes".

Le député LR Guillaume Larrivé a lui assuré que l’asile "reste, plus que jamais, une machine à fabriquer des clandestins".

"La France continue à s’enfoncer dans le chaos migratoire" et "on ne pourra rompre avec l'immigrationnisme sans une volonté politique réelle et sans une rupture juridique profonde", a-t-il ajouté.

La France a enregistré 132.614 demandes d'asile l'an dernier (+7,3%) et délivré 276.576 premiers titres de séjour (+6,8%), dont plus de 90.000 pour des étudiants. Les expulsions ont augmenté de 19% avec 23.746 reconduites.

Partager cet article

Dans la même thématique

Le gouvernement « complice » d’une « submersion migratoire » pour Nicolas Bay (RN)
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le

Paris : Preparations for the handover ceremony of the new Prime minister
3min

Politique

Quels sont les avantages dont bénéficient les anciens Premiers ministres et ministres ?

Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.

Le