Le gouvernement est « dans le mensonge permanent », selon Nicolas Dupont-Aignan
Devant les mesures prises par l’exécutif pour augmenter le pouvoir d’achat, le président de Debout la France crie aux « fake news ». Selon lui, « les retraités ont la triple peine » quand les « 3 000 familles qui ont payé la campagne » d’Emmanuel Macron sont favorisées.

Le gouvernement est « dans le mensonge permanent », selon Nicolas Dupont-Aignan

Devant les mesures prises par l’exécutif pour augmenter le pouvoir d’achat, le président de Debout la France crie aux « fake news ». Selon lui, « les retraités ont la triple peine » quand les « 3 000 familles qui ont payé la campagne » d’Emmanuel Macron sont favorisées.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

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« Le gouvernement traque les gens qui donnent des fausses nouvelles mais il est le roi de la fausse nouvelle », trépigne Nicolas Dupont-Aignan. Pour lui, les huit mesures pour le pouvoir d’achat mises en œuvre par l’exécutif ne sont rien d’autres que des « fake news ». Un écran de fumée destiné à dissimuler d’autres mesures qui, elles, annulent les effets positifs des premières. Pour illustrer son propos, le président de Debout la France a même créé un site, La vraie facture Macron, « beaucoup plus complet que celui du ministère des Finances », selon ses dires.  

« Les retraités ont compris que Monsieur Macron les avait volés »

Selon Nicolas Dupont-Aignan, l’entreprise de l’exécutif pénalise prioritairement les retraités. Le gouvernement avait dit qu’il demanderait un effort de solidarité aux retraités  - notamment avec la hausse de la CSG – mais ces derniers ont aujourd’hui « la triple peine ». « Les retraités ont compris que Monsieur Macron les avait volés », s’emporte-t-il.

« Monsieur Macron, c’est très simple, il a financé d’abord les 3 000 familles qui lui ont payé sa campagne »

Si le « mensonge permanent » de l’exécutif sacrifie les retraités, il sert les plus riches, selon le président Debout la France qui n’hésite pas – en plus de l’habituel procès en parisianisme - à accuser le président de République de clientélisme. « Monsieur Macron, c’est très simple, il a financé d’abord les 3 000 familles qui lui ont payé sa campagne ensuite il finance les gens qui habitent les métropoles, les gens qui ont voté pour lui, et puis il abandonne tout le reste du pays. »   

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