Politique
Le fondateur de la France Insoumise a consacré une note de blog le 14 août à la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine et aux négociations de paix en Ukraine où il charge l’OTAN et à l’Union européenne.
Le
Par Antoine Ogier
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Si la plupart des manifestations se sont tenues dans le calme, les black blocs sont venus gâcher la fête : incendies, jets de pavés, affrontements avec les forces de l’ordre, plus de 400 policiers et gendarmes ont été blessés et plusieurs centaines d’individus ont été placés en garde à vue. Des arrestations qui pour autant ne débouchent que très rarement sur des poursuites pénales : d’après le parquet de Paris, sur les centaines de personnes placées en garde à vue, les trois quarts ont été relâchées. Interrogé sur le plateau d’ « Et Maintenant ! », l’écrivain et historien Christophe Bourseiller considère que les violences dans les cortèges relèvent d’une organisation quasi paramilitaire, qui agit groupée et obéit à des chefs.
Depuis les années 2010 on est face à des ligues paramilitaires […] il y a une évolution qui va de pair avec une hiérarchisation
Alors que la gauche accuse le gouvernement de jouer l’escalade sécuritaire, la droite fustige l’extrême gauche, qui chercherait, selon elle, à multiplier les invectives dans le but de soulever le peuple contre la République. Interrogé sur ces questions, notre invité Christophe Bourseiller souligne là une erreur d’appréciation de la part du gouvernement qui selon lui « fait l’amalgame entre les black blocs et la France insoumise ».
Pour ces prises de parole virulentes à l’encontre du pouvoir, Jean-Luc Mélenchon est régulièrement pointé du doigt par l’exécutif comme étant responsable de l’escalade de la violence, mais pour Christophe Bourseiller « Jean-Luc Mélenchon n’a jamais appelé à s’en prendre à la police ».
Les black blocs et la France insoumise sont deux choses complétement différentes
Une violence envers l’autorité qui inquiète et qui interroge par son changement de nature et de forme, mais qui n’empêche pas l’intersyndicale et la Nupes de demander aux Français de poursuivre le combat. Appel à manifester le 6 juin, perturbation pour la fête nationale le 14 juillet, boycott et menace sur les JO de Paris 2024, l’opposition fait savoir qu’elle ne lâchera rien et que c’est par la rue qu’elle pourra se faire entendre.
Pour aller plus loin
Philippe Torreton, comédien citoyen