Le gouvernement « veut gagner la bataille de l’opinion, quitte à sacrifier le Noël des Français » déclare Damien Abad
Les manifestants sont attendus dans la rue pour cette 13e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, alors que le Haut-commissaire aux retraites vient de démissionner et que le gouvernement donne des échos « contradictoires » selon Damien Abad.

Le gouvernement « veut gagner la bataille de l’opinion, quitte à sacrifier le Noël des Français » déclare Damien Abad

Les manifestants sont attendus dans la rue pour cette 13e journée de mobilisation contre la réforme des retraites, alors que le Haut-commissaire aux retraites vient de démissionner et que le gouvernement donne des échos « contradictoires » selon Damien Abad.
Public Sénat

Par Océane Blanchard

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« Aujourd'hui, c'est une réforme sans tête qui est proposée aux Français. Cette réforme, elle a des conséquences sur le dialogue social » assène Damien Abad, le président du groupe LR à l’Assemblée et député de l’Ain.  La contestation s’enlise, et la grève des transports risque très fortement de continuer pendant les fêtes de fin d’année.

« Qu'est-ce que veut ce gouvernement ? Il veut juste gagner la bataille de l'opinion, quitte à sacrifier le Noël des Français et quitte à faire en sorte que les commerçants perdent du chiffre d'affaires » dénonce l’élu LR. Pour lui, la réaction très vive à cette réforme dépeint des désaccords et des malaises au sein même du gouvernement.

Concernant Jean-Paul Delevoye, accusé de n’avoir pas déclaré plusieurs de ses postes, Damien Abad estime que c’était une « démission inéluctable, inévitable et indispensable. On ne peut pas porter une réforme des retraites et en même temps être pris en défaut ».

Mais c’est sur le fond de la réforme que Damien Abad critique la communication du gouvernement.  « On voit le flou qui règne, notamment sur l'âge pivot :  le 1er ministre est attaché à ça, après on voit le bal des Ministres qui vous dit tout l'inverse, puis des députés qui reçoivent en catimini le leader de la CFDT. Il n'y a pas d'accord politique dans la majorité, pas de cap, pas de cohérence. Forcément on brouille les pistes. »

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