Le grand débat est un « bide total », selon Mélenchon
Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a estimé lundi que le grand débat organisé par le gouvernement était un...

Le grand débat est un « bide total », selon Mélenchon

Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a estimé lundi que le grand débat organisé par le gouvernement était un...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a estimé lundi que le grand débat organisé par le gouvernement était un "bide total" en citant le nombre, selon lui très faible, de contributions par internet et "la parlotte sans fin" d'Emmanuel Macron.

"Le +grand débat+, opération montée par Macron pour dissoudre le mouvement des gilets jaunes, est un bide", a affirmé M. Mélenchon sur son blog. "Pas seulement parce qu’il n’a rien dissout, mais en tant que débat. Le coup de la parlotte sans fin et de +Monsieur j'ai réponse à tout+ a tué le match."

"Ses promoteurs sont désormais obligés de souffler très fort dans le ballon de baudruche pour lui donner de la forme", a-t-il poursuivi.

Selon les chiffres du collège des "garants", mi-février, 210.000 personnes avaient déposé un total de 900.000 contributions en ligne, soit un peu plus de quatre contributions par personne en moyenne. Parmi elles, 650.000 questions fermées, 220.000 questions ouvertes.

"Sauf qu’une seule personne peut poster plusieurs contributions dans chacun des quatre thèmes proposés", a-t-il dit. "En réalité, 175.000 personnes différentes ont réellement participé. Et 53.000 n’ont répondu qu’à des questionnaires rapides. Si on ne compte que les personnes qui ont fait une contribution +détaillée+, c’est 122.000", a-t-il ajouté, soit "1,4% du nombre d’électeurs d’Emmanuel Macron au premier tour de l’élection présidentielle" et quatre fois moins, selon lui, que les "411.000 adhérents" de LREM.

Pour Jean-Luc Mélenchon, "c’est un bide total" parce que "les questionnaires proposés par le gouvernement sur le site internet sont caricaturalement orientés", et que "le libéralisme est la seule option envisagée" à cause de "questions très fermées rédigées par l’Élysée, (qui) ne laissent aucune place aux revendications portées par les +gilets jaunes+."

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01212178_000001
5min

Politique

LR : Bruno Retailleau veut remettre les adhérents au cœur du projet

Un mois après l’élection triomphale de Bruno Retailleau à la tête des Républicains, le parti fait peau neuve samedi à la maison de la mutualité de Paris, avec un premier conseil national. Le ministre aura la charge de définir un début de projet pour 2027 et l’épineuse question de la désignation du candidat pour la présidentielle.

Le

SIPA_01212671_000021
2min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : vers une adoption du changement de mode de scrutin en juillet

Malgré le rejet des sénateurs, la navette parlementaire sur la réforme du mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille se poursuivra en juillet avec un possible dernier mot donné à l’Assemblée le 11. Ce qui ne va pas arranger les relations à l’intérieur du « socle commun » entre les centristes, Les Républicains et les macronistes.

Le

Bayrou
8min

Politique

Annonces de François Bayrou sur les retraites : au Sénat, on salue « la politique des petits pas », mais on attend de voir les détails

François Bayrou a annoncé sa volonté de reprendre dans le prochain budget de la Sécu les avancées issues du conclave sur les retraites. Une décision relativement appréciée au Sénat. Le sénateur LR Philippe Mouiller demande cependant si c’est « réellement sans impact budgétaire ». « Tout ce qui est utile aux Français, on le prend », réagit pour sa part le socialiste Patrick Kanner, alors que les députés PS maintiennent leur motion de censure.

Le