Les députés LR veulent incarner "une opposition républicaine libre", "vigilante et exigeante" notamment sur les impôts, mais "constructive" face à la majorité présidentielle en votant les projets jugés satisfaisants, selon la profession de foi accompagnant la constitution officielle du groupe.
Jugeant que "le dernier quinquennat a considérablement affaibli et fracturé notre pays", avec de mauvais résultats sur le chômage ou les finances publiques, ces élus ajoutent que "tous ceux qui ont participé à la majorité sortante sont comptables du bilan de François Hollande". Une allusion notamment aux fonctions passées du président Emmanuel Macron, à l'Elysée, puis à Bercy.
Ils entendent former "une opposition républicaine libre et indépendante, responsable et constructive", prenant l'exemple de leur vote d'une série de textes antiterroristes dans la précédente législature.
"Unis dans le respect de nos sensibilités, nous continuerons à faire vivre les grandes valeurs fondatrices de la droite et du centre en France: le travail, le mérite, la liberté d’entreprendre, la famille, la solidarité plutôt que l’assistanat, le droit à l’égalité des chances et à la sécurité pour tous les Français où qu’ils vivent, la cohésion des territoires, l’amour pour notre pays et notre culture", affirment-ils.
Les députés LR disent vouloir "écouter le message de cette France silencieuse, qui ne s’est pas exprimée lors des dernières élections législatives".
Ils promettent d'incarner "une opposition vigilante et exigeante, notamment contre le matraquage fiscal sur les ménages et la dégradation des finances publiques et contre tout ce qui menace l’unité de la Nation, comme la perte de l’autorité de l’Etat, le laxisme judiciaire, les dérives du communautarisme, mais également les freins à l’emploi, l’abandon de la ruralité et l’asphyxie de nos territoires par la diminution des dotations aux collectivités".
Mais le groupe LR annonce aussi qu'il votera "les projets de loi qui vont dans le sens de nos valeurs et de nos convictions et qui sont au service de l’intérêt général".