Le Maire appelle GE à ne rien fermer en France et à « se réinventer »
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a appelé mercredi General Electric (GE) à ne pas fermer de site en France et à "se...

Le Maire appelle GE à ne rien fermer en France et à « se réinventer »

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a appelé mercredi General Electric (GE) à ne pas fermer de site en France et à "se...
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Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a appelé mercredi General Electric (GE) à ne pas fermer de site en France et à "se réinventer", par exemple dans le secteur des énergies renouvelables.

Au lendemain d'une manifestation de 500 salariés de GE Belfort craignant un plan social d'envergure, le ministre, interrogé sur France Info, a "demandé à General Electric de ne fermer aucun site en France et de se réinventer industriellement".

Il faut que la multinationale américaine, qui emploie près de 16.000 personnes en France, "réussisse la transition énergétique, qu'elle maintienne ses emplois en France et surtout qu'elle se développe sur les énergies renouvelables", a estimé M. Le Maire.

Aujourd'hui, GE "a une empreinte très forte sur les turbines à gaz, il n'y a pas de débouchés, il faut qu'elle puisse se réinventer, c'est ce sur quoi nous travaillons", a ajouté le ministre en rappelant avoir reçu les élus locaux à ce sujet.

Interrogé sur la suppression d'un millier d'emplois dans l'usine de Belfort qui en compte 4.300, le ministre n'a pas confirmé.

"Ce qui compte pour moi, c'est qu'il n'y ait pas de fermeture de site, qu'il y ait des solutions pour chaque salarié, et surtout qu'on réinvente l'empreinte industrielle de General Electric en France sur la base des énergies renouvelables, notamment l'éolien offshore", a souligné M. Le Maire.

En avril, GE a renoncé à fournir les turbines de deux projets éoliens offshore au large de la France et EDF Renouvelables a sélectionné à sa place le constructeur germano-espagnol Siemens-Gamesa.

Début mai, le président Emmanuel Macron avait assuré aux élus du Territoire de Belfort que le dossier de la branche turbines de GE faisait l'objet de "la plus grande vigilance de l'Etat".

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