Alors que le gouvernement s’apprête à tomber, chacun réfléchit à la suite. A droite, « le nom de François Baroin recircule », glisse le sénateur LR Roger Karoutchi. Au PS, on tend la main. « Nous sommes à la disposition du président de la République », avance Patrick Kanner, à la tête du groupe PS du Sénat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « trouver une plateforme d’action, comme disent les socialistes, de non censurabilité, pour essayer de trouver un accord ». Les grandes manœuvres ont commencé.
Le Maire: “je ne crois pas à la convergence des luttes”
Par Public Sénat
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Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a dit jeudi ne pas croire "à la convergence des luttes", alors que la CGT et Solidaires vont scander ce slogan lors d'une journée de mobilisation contre les réformes du président Emmanuel Macron.
"Non, je ne crois pas à la convergence des luttes", a déclaré M. Le Maire sur BFM TV et RMC.
"Je pense qu'il y a des colères qui s'expriment, on le voit, il y a une grève à la SNCF, il y a de l'agitation dans les universités", a-t-il estimé. Mais "je ne vois pas de point commun entre ces différentes expressions".
Le locataire de Bercy a jugé que "la bonne méthode, c'est celle du gouvernement, c'est de traiter chaque sujet en apportant des solutions sur chaque problème avec beaucoup de conscience, beaucoup de détermination, comme nous essayons de le faire avec le président de la République".
"Je pense que les Français attendent de nous qu'on tienne bon, sur la transformation de la SNCF, ça fait des années qu'on leur dit +on va le faire+ et finalement on ne le fait pas", a-t-il déclaré. "Ils attendent qu'on tienne bon sur Notre-Dame-des-Landes, nous sommes dans un Etat de droit, le droit doit être respecté", a-t-il poursuivi.
Cheminots, fonctionnaires ou encore salariés de l'énergie s'apprêtent à scander jeudi "Convergence des luttes" à l'appel de la CGT et de Solidaires, dans une première tentative de construction d'un front commun contre Emmanuel Macron.
Les initiateurs de cette journée d'actions nationale interprofessionnelle prévoient 133 mobilisations dans toute la France, auxquelles pourraient venir se joindre des étudiants.