"Nous sommes en train de prendre des décisions très importantes maintenant en France. Nous sommes en train de faire des coupes dans les dépenses publiques, de faire des réformes sur le marché du travail qui sont probablement les plus importantes depuis de longues années en France", a plaidé M. Le Maire qui s'exprimait en anglais.
Et de détailler: "Nous sommes en train de présenter un nouveau cadre fiscal, avec une réduction de l'impôt sur les sociétés, avec une suppression de l'impôt sur la fortune et l'introduction d'une +flat tax+ (un prélèvement forfaitaire unique sur un certain nombre de revenus du capital: NDLR), ce qui est quelque chose de totalement nouveau en France".
"Donc le message est très simple: la France est de retour, la France va devenir plus forte. Et nous pensons que les décisions que nous prenons avec le président (Emmanuel Macron, NDLR) vont considérablement améliorer la situation économique en France pour tous les citoyens", a-t-il affirmé.
"Et cela va rendre la France plus forte en Europe (...) pour le bien de tous les pays européens", a-t-il encore assuré.
M. Le Maire fait partie des candidats potentiels pour succéder à l'actuel président de l'Eurogroupe (qui rassemble les 19 pays ayant adopté la monnaie unique), le ministre néerlandais des Finances, Jeroen Dijsselbloem.
De son côté, M. Dijsselbloem a estimé qu'"il était très important que tous les pays fassent tous les efforts qu'ils ont promis. Cela instaure la confiance parmi les Etats membres (...), ce qui rend plus facile une discussion sur ce qu'il faut faire dans l'Union monétaire". "L'approche décidée par le président français est très bonne", a dit le Néerlandais.
Pour le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, "plus la France sera forte sur ses réformes structurelles et aussi solides sur ses finances publiques (...), plus sa credibilité économique et politique sera grande".
"Ce n'est pas une précondition, c'est un élément de renforcement" pour le débat sur l'avenir de la zone euro, a argué M. Moscovici.
- Réserves allemandes -
Ces déclarations surviennent le jour même où le Premier ministre français, Edouard Philippe, rencontre à Berlin la chancelière Angela Merkel, à qui il devrait montrer la volonté de la France de mener des réformes, réclamées depuis des années par l'Allemagne.
Berlin est prêt à discuter des propositions françaises pour réformer la zone euro, mais compte sur Paris pour qu'il fasse d'abord son travail à domicile.
Juste après les législatives allemandes du 24 septembre, qui devraient voir Mme Merkel reconduite dans ses fonctions, M. Macron compte présenter son projet de "refondation" de l'Union européenne.
Le ministre de la Commission européenne Jean-Claude Juncker au Parlement européen à Strasbourg, le 13 septembre 2017
AFP/Archives
Questionné à Tallinn sur les propositions présentées mercredi par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, pour réformer la zone euro, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a manifesté une certaine réserve quant à un élargissement trop rapide de l'Union monétaire, insistant sur le respect des critères économiques par les pays concernés.
"M. Juncker a lui aussi dit clairement que l'on devait remplir les conditions économiques nécessaires pour être membre de l'Union monétaire. Tant qu'on ne les remplit pas, ce n'est pas dans l'intérêt du pays de devenir membre de l'Union monétaire (...), cela pourrait mettre en danger la stabilité de l'Union monétaire", a expliqué M. Schäuble, citant notamment l'exemple de la Grèce, dont les difficultés ont provoqué une crise.
Des bornes pour voitures électriques, des lancements de satellites : au cours des dernières années, Bruxelles a versé des centaines de millions d'euros à l'homme le plus riche de la planète, Elon Musk, très proche de Donald Trump et très critique de l'UE.
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