Le Maire « voulait être ministre, il est ministre » raille Karoutchi
Le sénateur LR de Paris, Roger Karoutchi a réagi  à la nomination de Bruno Le maire et Gérald Darmanin dans le nouveau gouvernement : « Du côté des Républicains, il n’y a pas l’hémorragie que certains annonçaient ».

Le Maire « voulait être ministre, il est ministre » raille Karoutchi

Le sénateur LR de Paris, Roger Karoutchi a réagi  à la nomination de Bruno Le maire et Gérald Darmanin dans le nouveau gouvernement : « Du côté des Républicains, il n’y a pas l’hémorragie que certains annonçaient ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« 2 sur 22 (LR). On est loin des 6,7 qu’on imaginait ou que, peut-être, certains espéraient pour eux-mêmes et qui doivent être déçus aujourd’hui (…) « Du côté des Républicains, il n’y a pas l’hémorragie que certains annonçaient » » a minimisé Roger Karoutchi. Par ailleurs, le sénateur note qu’aussi bien Bruno le Maire, ministre de l’Économie que Gérald Darmanin,  nommé ministre de l'action et des comptes publics, auront leurs bureaux à Bercy. « Les deux à Bercy dans le ministère qui a été celui assez longuement d’Emmanuel Macron. Je veux dire par là que le Président de la République aura probablement un œil, pour ne pas dire plus, sur ce qui se fera à Bercy. On voit bien que les grands ministères plus autonomes ne sont pas pour Les Républicains » estime-t-il avant de délivrer une petite pique en direction de Bruno Le Maire qui « n’est que neuvième dans la hiérarchie ». « Ce n’est pas une critique. Il voulait être ministre, il est ministre ».

Roger Karoutchi a aussi confirmé  que « ceux qui iraient au gouvernement avant les élections  législatives se mettaient d’eux-mêmes en dehors du parti ».

Partager cet article

Dans la même thématique

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le

7min

Politique

Insécurité dans les territoires d’Outre-mer : « Nous, les maires, nous sommes en première ligne pour lutter, mais on n’a pas de moyens pour le faire »

A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».

Le

Paris : session of questions to the government at the French National Assembly
6min

Politique

Budget 2026 : quels scénarios dans un calendrier de plus en plus contraint ?

Avec encore plus de 1 500 amendements restant à examiner en une semaine à l’Assemblée sur la partie recettes du projet de loi de finances, le calendrier budgétaire est de plus en plus contraint. Dans une assemblée divisée et avec le renoncement du gouvernement de recourir au 49.3, la possibilité d’une adoption des deux lois de finances avant le 31 décembre 2025 relève presque de la politique-fiction.

Le

Paris: Salon europeen de l Education
4min

Politique

Budget 2026 : Un rapport du Sénat dénonce « un coup dur porté à la jeunesse », avec une réduction de l’enveloppe dédiée au service civique

Comme en 2025, la mission sport, jeunesse et vie associative subie une sérieuse coupe dans le budget. Le service civique voit son enveloppe budgétaire réduite de 20 %, soit 114,4 millions d’euros par rapport à l’année dernière. « Se priver d’un dispositif qui fonctionne au moment où on a besoin de faire du lien social, c’est incompréhensible », regrette le rapporteur des crédits, Éric Jeansannetas (PS).

Le