Le mécène Pierre Bergé soutient Emmanuel Macron
Le mécène Pierre Bergé, copropriétaire du Monde, a annoncé lundi sur Twitter qu'il "apporte (son) soutien sans la moindre...

Le mécène Pierre Bergé soutient Emmanuel Macron

Le mécène Pierre Bergé, copropriétaire du Monde, a annoncé lundi sur Twitter qu'il "apporte (son) soutien sans la moindre...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le mécène Pierre Bergé, copropriétaire du Monde, a annoncé lundi sur Twitter qu'il "apporte (son) soutien sans la moindre restriction à Emmanuel Macron pour être le président qui nous conduira vers une sociale-démocratie".

"Il n'y a pas d'autre choix aujourd'hui", a-t-il précisé à l'AFP au lendemain de la victoire de Benoît Hamon à la primaire du PS. "Si Valls avait gagné, par amitié pour Valls j'aurais voté pour lui. Mais j'assiste avec tristesse à la décrépitude du PS, à la fin du PS".

"Ils vont être obligés d'arriver à une espèce de Congrès de Tours" (celui de la scission des socialistes en 1920, ndlr) "avec la ligne communiste remplacée aujourd'hui par Benoît Hamon". "Il y aura une scission d'où j'espère sortira d'un côté un parti social-démocrate, à l'américaine" et de l'autre "Hamon et l'extrême gauche", a-t-il estimé.

"Mon soutien est évidemment logique, naturel. Il y a longtemps que je soutiens Emmanuel Macron, c'est un ami personnel, lui et sa femme", a-t-il dit. "Il y a très longtemps que je fais confiance à la jeunesse, qui n'est pas un handicap mais un avantage".

Pour lui, "c'est aussi un gros avantage que Macron n'ait jamais été élu, tripatouillé dans des affaires politiciennes". "Ceux qui disent qu'il n'a pas de programme sont des imbéciles. Le programme est clair et évident", a-t-il ajouté. "Il aura la stature d'un président de la République et nous emmènera vers une social-démocratie".

En ce qui concerne un soutien financier à la campagne d'En Marche!, Pierre Bergé a rappelé qu'il n'avait, dans le cadre de la loi, "pas le droit de donner plus que 7.500 euros". "Mais je suis prêt à (lui) trouver des concours financiers, si je les trouve, et à l'aider par n'importe quel moyen", a-t-il affirmé.

Interrogé sur le positionnement d'Emmanuel Macron, Pierre Bergé a estimé qu"il penche à gauche, évidemment, mais il ne veut pas être pris pour un socialiste". "Il a eu bien raison de quitter ce gouvernement où on n'a pas voulu appliquer les réformes qu'il voulait faire", a-t-il fait valoir.

Pierre Bergé, 86 ans, proche du président François Mitterrand en 1981 puis soutien financier et médiatique du PS, avait ensuite soutenu Jacques Chirac en 1995, puis Ségolène Royal en 2007 et François Hollande en 2012.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01121398_000016
8min

Politique

Nouvelle-Calédonie : Sébastien Lecornu attendu au tournant sur ce dossier inflammable

En succédant à François Bayrou à Matignon, le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu hérite d’une crise politique et sociale. Mais il va également devoir faire face à un dossier institutionnel à haut risque, celui de la Nouvelle-Calédonie. Lors de son passage au ministère des Outre-Mer entre 2020 et 2022, les indépendantistes lui avaient reproché d’avoir maintenu la date du troisième référendum d’autodétermination, mais également sa proximité avec les loyalistes.

Le

Paris : Francois Bayrou recoit le PS
9min

Politique

Budget : le PS montre les muscles avant de négocier avec Sébastien Lecornu

Alors que le premier ministre va recevoir les responsables socialistes, le PS fait monter la pression et demande à Sébastien Lecornu de se positionner sur leur contre-budget, insistant sur la question du déficit, de la taxation des hauts patrimoines et le pouvoir d’achat. Sur la taxe Zucman, ils sont prêts à lâcher le principe, à condition qu’une autre solution rapporte autant.

Le