Le ministre Darmanin justifie l’intérêt d’avoir un mandat local
Le ministre de l'Action et des comptes publics Gérald Darmanin a justifié jeudi son souhait de conserver un mandat local, en l...

Le ministre Darmanin justifie l’intérêt d’avoir un mandat local

Le ministre de l'Action et des comptes publics Gérald Darmanin a justifié jeudi son souhait de conserver un mandat local, en l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le ministre de l'Action et des comptes publics Gérald Darmanin a justifié jeudi son souhait de conserver un mandat local, en l'occurrence de vice-président de la Métropole européenne de Lille (MEL), malgré la volonté d'Emmanuel Macron de mettre un terme au cumul de fonctions.

"Je suis très heureux d'avoir des mandats locaux qui, j'espère, me permettent d'être très concret dans la vie nationale", a expliqué M. Darmanin, en marge de l'inauguration de portillons d'accès à une station du métro lillois.

"Il est normal d'avoir une vie locale, on n'a pas fait ce procès par exemple quand Martine Aubry était candidate à la présidentielle, Première secrétaire du PS et présidente de la métropole. J'ai abandonné le titre de maire de Tourcoing (le 9 septembre, ndlr), le titre de vice-président à la région", a-t-il poursuivi, interrogé sur la possibilité de démissionner de son poste de vice-président de la MEL.

"Il m'a semblé, en bonne intelligence avec tout le monde, de pouvoir, avec une délégation moins importante, continuer avec la métropole", a-t-il ajouté. Il y est en charge de la "sécurité et du contrôle d'accès dans les transports publics". Il occupait précédemment, avant son entrée au gouvernement, la fonction plus large de chargé des transports.

Concernant sa rémunération, M. Darmanin a dit qu'il avait écrit à M. Damien Castelain, président de la MEL, "pour ne plus avoir d'indemnité de vice-président".

Exclu de LR et adhérent à En Marche depuis samedi, M. Darmanin, 35 ans, est également premier adjoint de Tourcoing, après en avoir été maire jusqu'en septembre.

"Je suis à Tourcoing plusieurs fois par semaine car c'est là où j'habite. Tourcoing et la métropole m'ont fait ministre et je sais d'où je viens", a-t-il appuyé jeudi.

La législation permet à un ministre d'exercer un mandat dans un exécutif, cumul interdit aux parlementaires.

Dans les réformes institutionnelles souhaitées par l'Elysée figure également l'interdiction pour les ministres d'exercer une fonction élective locale.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Le ministre Darmanin justifie l’intérêt d’avoir un mandat local
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le