« Le mouvement de sympathie dont pouvaient bénéficier les Gilets jaunes va quand même, peut-être, un peu s’apaiser » estime Julien Bargeton
Au micro de « Sénat 360 », Julien Bargeton, le sénateur (LREM) de Paris, estime que le président de la République a répondu aux attentes, après les annonces qu’il a fait hier soir.

« Le mouvement de sympathie dont pouvaient bénéficier les Gilets jaunes va quand même, peut-être, un peu s’apaiser » estime Julien Bargeton

Au micro de « Sénat 360 », Julien Bargeton, le sénateur (LREM) de Paris, estime que le président de la République a répondu aux attentes, après les annonces qu’il a fait hier soir.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après l’allocution du président de la République hier soir, les mesures annoncées, et qui étaient très attendues, ont suscité de nombreuses critiques de l’opposition et d’une partie des Gilets jaunes.  

Julien Bargeton, sénateur (LREM) de Paris, estime que le président a su convaincre : « Le président de la République a annoncé des mesures extrêmement puissantes, extrêmement  fortes hier et je crois que tout le monde s’en est rendu compte. L’opposition, qui est ici la majorité au Sénat, est un peu gênée aux entournures (…) et on trouve des arguties technico-juridiques pour finalement essayer de masquer le fait que le président de la République a répondu aux attentes. »

Et il ajoute : « Je crois que le mouvement de sympathie dont pouvaient bénéficier les Gilets jaunes va quand même, peut-être, un peu s’apaiser parce qu’une partie des Français peut considérer que le président de la République a répondu. Et c’est ça qui est le plus important. Notamment sur le SMIC ou la CSG pour les retraités. »

Interrogé sur les critiques concernant l’annonce du président de la République d’augmenter le SMIC de 100%, le sénateur (LREM) de Paris répond : « Bien sûr qu’il faudra regarder les modalités. Mais l’annonce est claire, nette et précise. C’est 100 euros nets de cotisations, nets d’impôts, donc de toute charge. Effectivement, il faut regarder comment la mettre en œuvre pour que tout le monde puisse en bénéficier. Ne faisons pas semblant de nous arrêter à des critiques superficielles. »

Partager cet article

Dans la même thématique

« Le mouvement de sympathie dont pouvaient bénéficier les Gilets jaunes va quand même, peut-être, un peu s’apaiser » estime Julien Bargeton
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le