Le numéro deux du FN, observateur de la présidentielle russe à Moscou
Louis Aliot, vice-président du Front national, était présent à Moscou dimanche en tant qu'observateur de l'élection...

Le numéro deux du FN, observateur de la présidentielle russe à Moscou

Louis Aliot, vice-président du Front national, était présent à Moscou dimanche en tant qu'observateur de l'élection...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Louis Aliot, vice-président du Front national, était présent à Moscou dimanche en tant qu'observateur de l'élection présidentielle russe, au terme de laquelle Vladimir Poutine devrait sans surprise remporter un quatrième mandat.

"Il n'y aura pas de surprise dans cette élection, mais nous devons parler à tout le monde. La voix de la France doit être entendue", a-t-il déclaré à l'AFP dans un bureau de vote du centre de la capitale russe.

"J’avais cru comprendre que monsieur Macron quand il a été élu voulait nouer de nouvelles relations avec le président de la Russie, et on se rend compte au fur et à mesure des événements, que ce soit sur la Syrie, que ce soit sur l’Iran, que ce soit maintenant avec l’affaire londonienne, qu’on est systématiquement plus enclin à suivre aveuglément les Etats-Unis qu’à discuter avec les Russes”, a poursuivi Louis Aliot.

Le député FN Gilbert Collard avait affirmé jeudi avoir été invité par les autorités russes à venir en Russie pour observer le déroulement de l'élection présidentielle, ainsi que M. Aliot, les députés Bruno Bilde, Ludovic Pajot et l'eurodéputé Bruno Gollnisch.

M. Collard avait indiqué ne pas avoir l'intention de répondre à cette invitation pour des "raisons personnelles".

Une délégation de 24 membres menée par l'ex-ministre Thierry Mariani doit également suivre le déroulement du scrutin en Crimée, où les habitants se rendent aux urnes pour une présidentielle pour la première fois depuis l'annexion de la péninsule par la Russie en 2014, selon le président du Parlement local Vladimir Konstantinov, cité par l'agence Ria Novosti.

Une délégation de parlementaires français menés par M. Mariani s'était déjà rendue deux fois en Crimée en 2015 et 2016.

La présidence de l'Assemblée nationale a précisé qu'il "s’agit de déplacements à titre individuel de personnalités qui militent de longue date pour un rapprochement avec la Russie, mais n’engagent ni la France, ni l’Assemblée nationale".

Les Russes votent dimanche pour une présidentielle qui devrait sacrer le triomphe de Vladimir Poutine, pour qui une victoire le placerait à la tête de la Russie jusqu'en 2024.

Partager cet article

Dans la même thématique

National Rally meeting with French Prime Minister Bayrou, Hotel Matignon, Paris, France – 30 Apr 2025
6min

Politique

Trump-Poutine : Pourquoi Marine Le Pen et Jordan Bardella ne se sont pas exprimés ?

Depuis la rencontre entre le président russe et le président américain en Alaska vendredi dernier et les discussions autour d’une paix en Ukraine, la cheffe des députés RN s’est contentée d’un tweet pour dénoncer « un affaiblissement de toutes les nations européennes au sein d’une bureaucratie européenne et atlantiste vassalisée par Washington ».

Le

capture arbre
3min

Politique

Les « films de l’été » 6/8 : 50 ans après le remembrement, histoire d’une catastrophe écologique

Dans le sud de l'Ille-et-Vilaine, sur le territoire de la Roche aux fées, Léa Legentilhomme exerce un métier peu commun. Pour lutter contre la pollution de l'eau, elle replante des arbres et des haies qui ont été massivement arrachés il y a 50 ans, lors du remembrement, où 360 kilomètres de haies avaient été supprimés rien que sur la commune. Dans « Le village qui voulait replanter des arbres » diffusé cet été sur Public Sénat - et lauréat d'un label d'or du Film d'utilité publique - Brigitte Chevet raconte la nécessité actuelle de replanter, et les difficultés auxquelles Léa se confronte.

Le