Le numéro deux du FN, observateur de la présidentielle russe à Moscou
Louis Aliot, vice-président du Front national, était présent à Moscou dimanche en tant qu'observateur de l'élection...

Le numéro deux du FN, observateur de la présidentielle russe à Moscou

Louis Aliot, vice-président du Front national, était présent à Moscou dimanche en tant qu'observateur de l'élection...
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Louis Aliot, vice-président du Front national, était présent à Moscou dimanche en tant qu'observateur de l'élection présidentielle russe, au terme de laquelle Vladimir Poutine devrait sans surprise remporter un quatrième mandat.

"Il n'y aura pas de surprise dans cette élection, mais nous devons parler à tout le monde. La voix de la France doit être entendue", a-t-il déclaré à l'AFP dans un bureau de vote du centre de la capitale russe.

"J’avais cru comprendre que monsieur Macron quand il a été élu voulait nouer de nouvelles relations avec le président de la Russie, et on se rend compte au fur et à mesure des événements, que ce soit sur la Syrie, que ce soit sur l’Iran, que ce soit maintenant avec l’affaire londonienne, qu’on est systématiquement plus enclin à suivre aveuglément les Etats-Unis qu’à discuter avec les Russes”, a poursuivi Louis Aliot.

Le député FN Gilbert Collard avait affirmé jeudi avoir été invité par les autorités russes à venir en Russie pour observer le déroulement de l'élection présidentielle, ainsi que M. Aliot, les députés Bruno Bilde, Ludovic Pajot et l'eurodéputé Bruno Gollnisch.

M. Collard avait indiqué ne pas avoir l'intention de répondre à cette invitation pour des "raisons personnelles".

Une délégation de 24 membres menée par l'ex-ministre Thierry Mariani doit également suivre le déroulement du scrutin en Crimée, où les habitants se rendent aux urnes pour une présidentielle pour la première fois depuis l'annexion de la péninsule par la Russie en 2014, selon le président du Parlement local Vladimir Konstantinov, cité par l'agence Ria Novosti.

Une délégation de parlementaires français menés par M. Mariani s'était déjà rendue deux fois en Crimée en 2015 et 2016.

La présidence de l'Assemblée nationale a précisé qu'il "s’agit de déplacements à titre individuel de personnalités qui militent de longue date pour un rapprochement avec la Russie, mais n’engagent ni la France, ni l’Assemblée nationale".

Les Russes votent dimanche pour une présidentielle qui devrait sacrer le triomphe de Vladimir Poutine, pour qui une victoire le placerait à la tête de la Russie jusqu'en 2024.

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