Christophe Castaner, le secrétaire d’état en charge avec le parlement, démarre sereinement au Sénat sa première séance d’actualité au gouvernement, après le discours d’Edouard Philippe de mercredi : « Ici, il y a de l’expérience, de la sagesse, des femmes et des hommes, les sénateurs, qui ont un rapport différent avec les questions d’actualité. On n’est pas forcément dans le bruit et la fureur de l’Assemblée nationale. »
Alors qu’un « droit de réplique » permettant aux sénateurs de s’expliquer après la réponse du ministre interpellé, vient d’être mis en place au Sénat, certains aimeraient que la réciproque se fasse à l’Assemblée : « Le bureau de l’Assemblée en a parlé mais évidemment ce n’est pas au gouvernement de solliciter, de soumettre » déclare Christophe Castaner. Mais à titre personnel le porte-parole du gouvernement estime que « c’est une bonne méthode ». « Il faut éviter d’avoir un exercice trop imposé, trop figé » ajoute-t-il.
Le secrétaire d’état en charge des relations avec le parlement, a loué la complémentarité des deux assemblées « dans le processus législatif avec une sagesse et un enthousiasme différents dans les deux assemblées ». Ce qui pour lui, n’est pas incompatible avec un devoir de réflexion et une volonté de changement : « Peut être qu’on peut réfléchir à travailler plus, voire même à élaborer la loi en commission et pas forcément dans l’hémicycle. Cela fait partie des questions auxquelles chaque chambre doit réfléchir » conclut-il.