Le Parti de gauche dénonce « une dérive de l’utilisation de la police »
Eric Coquerel, coordinateur politique du Parti de gauche, lors d’une manifestation en soutien à la Grèce, à Paris le 15 février 2015 AFP/Archives Eric Coquerel, coordinateur politique du Parti de gauche, a dénoncé vendredi « une dérive de l’utilisation de la police », estimant que le gouvernement se sert des policiers comme « gardes-barrières sociaux ». « Aujourd’hui il y […]
Eric Coquerel, coordinateur politique du Parti de gauche, lors d'une manifestation en soutien à la Grèce, à Paris le 15 février 2015
AFP/Archives
Eric Coquerel, coordinateur politique du Parti de gauche, a dénoncé vendredi "une dérive de l'utilisation de la police", estimant que le gouvernement se sert des policiers comme "gardes-barrières sociaux".
"Aujourd’hui il y a une espèce de parallèle à faire entre la façon dont des syndicalistes d’Air-France sont pourchassés, la façon dont des membres d’associations qui défendent les migrants sont pourchassés, et effectivement on a l’impression que l’état d’urgence sert à tout sauf à lutter contre le terrorisme", a-t-il déclaré sur France-Inter.
"C'est le rôle d’un gouvernement de savoir utiliser les forces de police à bon escient. Et là, il les utilise à mauvais escient, il les utilise pour faire taire ses opposants", a-t-il poursuivi. "Mettons les policiers là où ils sont nécessaires (...), mais ne les mettons pas à jouer les gardes-barrières sociaux du gouvernement et c’est ce qui se passe malheureusement depuis des mois, on l’a vu avec la loi Travail".
Sur l'accueil des réfugiés, M. Coquerel a jugé que le gouvernement "n’est pas à la hauteur". "Aujourd’hui ce n’est plus des promesses qu’il faut. Il faut concrètement qu’à la rentrée il y ait des centres d’accueil, de jour et de nuit, dignes de ce nom" dit-il.
Il a estimé "qu'il faudrait aussi élargir" le droit d'asile. "Aujourd’hui nous avons un droit d’asile très restrictif et qui ne tient pas compte notamment de toute la question des réfugiés climatiques, de toute la question des réfugiés économiques".
La présidente du groupe RN de l’Assemblée nationale, Marine le Pen et le président du parti, Jordan Bardella ont entamé le cycle de consultations à Matignon sur le scrutin proportionnel aux législatives. A la sortie, Marine le Pen a indiqué que le Premier ministre penchait pour un retour du mode de scrutin de 1986, « c’est-à-dire la proportionnelle intégrale par département ».
En avançant l’idée d’une « contribution modeste » pour recréer le lien entre communes et citoyens, le ministre François Rebsamen a relancé ce débat sensible de la fiscalité locale. Au Sénat, tous les sénateurs dénoncent la suppression de la taxe d’habitation par Emmanuel Macron. A la place, le sénateur Bernard Delcros, président de la délégation aux collectivités, soutient l’idée d’une « contribution » qui serait « différentiée, en fonction des revenus des habitants », via « une remise à plat » des impôts locaux.
Selon Valeurs Actuelles, l’animateur star, Cyril Hanouna songe à se présenter à la prochaine élection présidentielle. La réalité peut-elle dépasser la fiction ? Interview du communicant, Philippe Moreau-Chevrolet co-auteur de la bande dessinée « Le Président » (ed Les Arènes 2020) dans laquelle il avait imaginé la candidature de Cyril Hanouna à la Présidentielle de 2022.
La sénatrice socialiste, Corinne Narassiguin présentait, ce mardi, sa proposition de loi visant à encadrer et réduire le nombre de contrôles d’identité. L’objectif est de mettre fin aux contrôles « au faciès ». Un premier pas, selon elle, pour retrouver des rapports apaisés entre la police et la population dans certains quartiers.