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Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
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Par Public Sénat
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Après les soupçons d’emplois fictifs au Parlement européen, une nouvelle affaire pourrait embarrasser Marine Le Pen. La candidate du Front National est sous le coup de deux procédures de redressement fiscal : une pour le manoir de Montretout à Saint-Cloud dans les Hauts-de-Seine, une autre, plus récente, porte sur la maison familiale de Rueil-Malmaison.
Fin juillet 2017, Jean-Marie Le Pen cède des parts du domaine de Montretout à deux de ses filles, Marine et Yann, à travers une société civile immobilière (SCI Pavillon de l’Ecuyer). Or, comme le rapporte le journal le Monde, le manoir, estimé à 2,5 millions d’euros par le fondateur du Front National, aurait une valeur de 5 millions selon le fisc. En conséquence, les 12,5% des parts de Marine Le Pen ne vaudraient pas 142 800 euros, mais 362 000 euros. Une commission de conciliation, un organisme présidé par un magistrat chargé de régler les différends entre le fisc et les particuliers, devrait rendre un avis dans les 15 jours. L’affaire peut avoir son importance dans la mesure où tous les candidats à l’élection présidentielle voient leur déclaration de patrimoine publiée sur le site de la Haute Autorité de la transparence de la vie publique à partir du 9 avril.
Me François Wagner, avocat de Marine Le Pen conteste l’estimation de l’administration fiscale. « On parle de 5000 m2 de terrain mais on n’oublie de dire que plus de la moitié est une pente à 30%. On a parlé de piscine, de jacuzzi, de spa, de cave à vins alors qu’il n’y a rien de tout ça. En cédant une partie de ses parts, Jean-Marie Le Pen a fait comme des dizaines de milliers de parents. La valeur des titres figurait sur sa déclaration fiscale. Il ne s’est rien passé pendant des années, jusqu’au signalement de la Haute Autorité de la transparence » déclare-t-il à publicsenat.fr.
Une autre procédure fiscale concerne la maison familiale de Rueil-Malmaison dont la valeur du bien est également contestée par le fisc.
Comme le rappelle le Monde, en marge des procédures fiscales, le parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire le 7 janvier 2016, sur les déclarations de patrimoines déposés par Marine et Jean-Marie Le Pen, en janvier 2014, auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. La justice soupçonne une sous-évaluation des biens immobiliers détenus par Marine Le Pen en commun avec sa sœur et son père.
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