Le PCF critique la stratégie de Mélenchon dans les Bouches-du-Rhône
Pierre Dharréville, secrétaire du Parti communiste dans les Bouches-du-Rhône, a dénoncé samedi le "gâchis" que représente la...

Le PCF critique la stratégie de Mélenchon dans les Bouches-du-Rhône

Pierre Dharréville, secrétaire du Parti communiste dans les Bouches-du-Rhône, a dénoncé samedi le "gâchis" que représente la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Pierre Dharréville, secrétaire du Parti communiste dans les Bouches-du-Rhône, a dénoncé samedi le "gâchis" que représente la stratégie du leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, qui a présenté des candidats dans toutes les circonscriptions de Marseille alors que le PCF s'est retiré au profit de LFI dans quatre d'entre-elles.

"Nous avons pris connaissance jeudi (...) de la décision de Jean-Luc Mélenchon de présenter des candidats de son nouveau parti politique dans toutes les circonscriptions de Marseille et dans la quasi-totalité des circonscriptions du département", a déclaré M. Dharréville dans un communiqué envoyé dans la nuit de vendredi à samedi.

"Nous avons retiré notre candidat dans la quatrième circonscription de Marseille dès le lendemain de l'annonce de l'arrivée de Jean-Luc Mélenchon", a rappelé M. Dharréville dans son communiqué, "nous avons également retiré nos candidats dans trois autres circonscriptions (la 3ème à Marseille, la 9ème à Aubagne et la 16ème à Arles, ndlr) pour ouvrir la voie au rassemblement et montrer les possibles".

Bousculant le microcosme politique marseillais, M. Mélenchon a annoncé le 10 mai sa candidature dans la 4e circonscription de Marseille, celle qui lui a été le plus favorable localement (39% au premier tour), dans une ville qui l'a plébiscité à la présidentielle, le plaçant en tête au premier tour (24,82%) devant Marine Le Pen (23,66%).

"Le gâchis, c’est cela que nous n’acceptons pas. Je regrette profondément, qu’au lieu d'arriver ici avec la volonté de rassembler les forces disponibles, Jean-Luc Mélenchon donne l'impression de mépriser celles et ceux qui ne l'ont pas attendu pour mener bataille".

Dénonçant cette "démarche d'hégémonie, doublée de tentatives de débauchage et de pressions", le secrétaire départemental du PCF a affirmé qu'il "vaudrait mieux se situer en rassembleur, produire des gestes de reconnaissance et de respect qui sont la marque des grands". "Les communistes ne sont pas les seuls, mais ils sont au premier rang de ceux qui reçoivent ce mépris à la figure", a-t-il regretté

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le