Le Pen compare les migrants à des éoliennes
"Les migrants c'est comme les éoliennes, tout le monde est d'accord pour qu'il y en ait mais personne ne veut que ce soit à côté...

Le Pen compare les migrants à des éoliennes

"Les migrants c'est comme les éoliennes, tout le monde est d'accord pour qu'il y en ait mais personne ne veut que ce soit à côté...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"Les migrants c'est comme les éoliennes, tout le monde est d'accord pour qu'il y en ait mais personne ne veut que ce soit à côté de chez lui", a affirmé dimanche la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen.

Interrogée sur l'immigration, sujet au coeur de sa campagne pour les élections européennes de mai, Mme Le Pen a estimé être sur la même ligne que le ministre de l'Intérieur d'extrême droite italien Matteo Salvini.

"Mateo Salvini ne veut plus d'immigration. Mais il donne des leçons à ceux qui viennent dire à l'Italie: +Mais comment ça, c'est honteux, vous ne voulez plus de migrants ?+. Il dit +ben vous en voulez ? Prenez-les", a-t-elle dit pendant l'émission "Le Grand Jury" de RTL/LeFigaro/LCI.

Et d'ajouter: "Les migrants c'est comme les éoliennes, tout le monde est d'accord pour qu'il y en ait mais personne ne veut que ce soit à côté de chez lui".

"Moi, je considère, comme Matteo Salvini, qu'il faut arrêter l'immigration et je suis parfaitement opposée, contrairement aux Républicains qui les votent en toutes circonstances, à la relocalisation forcée des migrants dans des pays qui ne souhaitent pas les accueillir", a-t-elle expliqué.

Selon elle, "nous devons protéger nos frontières nationales. Nous pouvons nous servir de Frontex non pas comme une agence d'accueil des migrants, parce que c'est ce qu'est Frontex aujourd'hui, mais comme d'un corps de garde-côtes européen qui interviendrait à la demande d'un Etat pour venir l'aider face à un afflux massif à un moment donné".

Interrogée sur le navire de l'ONG allemande Sea-Eye qui a débarqué 62 migrants samedi à Malte, après avoir été refusés par l'Italie, elle a répondu que dans ce type de cas, il fallait "arraisonner, mettre en sécurité les migrants et les ramener dans leur port d'origine".

Les 62 migrants bloqués depuis 10 jours sur le navire de l'ONG Sea-Eye ont débarqué samedi à Malte après un nouvel accord de répartition impliquant cette fois l'Allemagne, la France, le Portugal et le Luxembourg.

Dans la même thématique

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le

Le Pen compare les migrants à des éoliennes
3min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : il y a une « volonté de LFI et du reste de la gauche de transformer cette commission d’enquête en inquisition », tacle Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le député et président délégué du groupe RN à l’Assemblée a réagi à l’audition du Premier ministre sur l’affaire Bétharram. Jean-Philippe Tanguy ne voit pas de « mensonges ou de mises en doute de la probité de François Bayrou » qui justifierait une censure du gouvernement, « pour le moment ».

Le