Le Pen dénonce la « mondialisation » qui « désertifie » la ruralité

Le Pen dénonce la « mondialisation » qui « désertifie » la ruralité

Marine Le Pen a dénoncé samedi la "mauvaise mondialisation" qui "dessèche certains quartiers" et la "désertification" en cours en...
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Marine Le Pen a dénoncé samedi la "mauvaise mondialisation" qui "dessèche certains quartiers" et la "désertification" en cours en milieu rural, lors d'une réunion publique à Châteauroux.

"Partout sur notre territoire, dans nos villes moyennes, dans nos provinces, la mondialisation, celle que le système nous vend depuis des décennies comme heureuse, celle à laquelle Macron et Fillon croient encore et dont ils parlent même avec émotion, cette mondialisation étend ses ailes pour désertifier nos campagnes et nos villes", a dit Mme Le Pen devant environ 1.500 personnes, soit la moitié de la capacité de la salle.

"Nos dirigeants, non contents d'avoir dévitalisé les centres-villes, n'ont rien fait contre la disparition des services publics", a-t-elle affirmé, évoquant le "lourd tribut" payé par la préfecture de l'Indre à la "globalisation".

L'eurodéputée a cité à l'appui les "trains qui s'arrêtent moins souvent dans vos gares, quand elles existent encore", ou les "rendez-vous chez les spécialistes qu'il faut prendre dans deux mois, à 50km...". Le public lui faisant remarquer que ces délais et ces distances étaient plus grands, elle a corrigé ses propos, ajoutant "A 100 km et dans six mois".

En 2012, Mme Le Pen, tout en vantant la "proximité" des services, avait demandé en matière de soins la "fermeture des petites structures n’assurant pas une qualité de soin suffisante", leur préférant celles de "taille moyenne".

"Est-ce cela le progrès annoncé par Emmanuel Macron avec de grands hurlements, prendre un car et un jour de congé pour aller se soigner ?", a-t-elle demandé.

"La désertification n'est pas une fatalité, ça n'est pas vrai", a-t-elle dit, suscitant les applaudissements nourris de ses partisans agitant des drapeaux français ou portant le slogan "Marine présidente".

"Il y a un équilibre à trouver... Faut-il à tout prix et à bas prix bétonner nos champs pour achever nos centres-villes ?", a-t-elle demandé, s'inquiétant de la place non "raisonnable" prise par certaines grandes surfaces.

"Nous arrêterons l'hémorragie des commerces, des banques de proximité, des mutuelles de proximité, des généralistes, des laboratoires de proximité (...). Je ne peux plus voir nos rues remplies par ces panneaux macabres qui disent l'échec et l'abandon: +liquidation totale+", a encore dit celle qui fait jeu égal avec Emmanuel Macron dans les sondages de premier tour.

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