Le Pen: « Depuis 40 ans », l’immigration a engendré « la perspective de la guerre civile »
Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a estimé lundi que 40 ans d'immigration et d'"absence de toute politique" en la...

Le Pen: « Depuis 40 ans », l’immigration a engendré « la perspective de la guerre civile »

Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a estimé lundi que 40 ans d'immigration et d'"absence de toute politique" en la...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a estimé lundi que 40 ans d'immigration et d'"absence de toute politique" en la matière ont engendré "la perspective d'une guerre civile", plaidant pour une "consultation nationale" sur l'"accès à la citoyenneté".

Lors d'une "conférence présidentielle" sur la citoyenneté à Paris, Mme Le Pen a déploré "les politiques d'immigration ou plutôt l'absence de toute politique de migration".

"La situation est devenue incontrôlable quand année après année, c'est par millions que se sont établis en France des migrants", a-t-elle poursuivi.

D'après elle, "une partie ont recréé leur communauté d'origine et vivent dans une langue, selon des moeurs et des lois qui ne sont pas de France sur le sol français". Et "dans les années 2000, une partie des migrants et de leurs enfants est entrée en guerre contre la France".

"Depuis 40 ans au moins", a-t-elle jugé, "tout observateur lucide et objectif voit monter les problèmes quand depuis trop d'années, d'intimidations en intimidations et d'agressions anti-françaises en actes terroristes, la perspective de la guerre civile n'est plus un fantasme."

Mme Le Pen a ensuite critiqué les "dizaines de milliards d'euros" de la "politique de la ville", selon elle "gaspillés contre la France dans le lâche espoir d'acheter la paix civile."

Pour elle, par ailleurs, le "coût" de l'immigration est "accablant", même si "le premier ennemi" de la France n'est pas "le migrant" mais "l'individualisme radical qui fait de chaque homme ou femme une marchandise comme une autre".

Face à cela, Mme Le Pen a plaidé pour la promotion de "l'amour de la France" et d'une "politique de citoyenneté", qui passerait, si elle est élue présidente, par "une consultation nationale sur un sujet précis: les conditions d'entrée, de séjour et d'acquisition de la nationalité".

Ce ne sera pas un référendum mais un "débat national", a précisé le numéro 2 du FN Florian Philippot à l'AFP, qui portera, selon Mme Le Pen, aussi "sur la nature, le périmètre et l'accès à notre système de protection sociale et à nos régimes de solidarité"

"Nous négocierons avec chacun des Etats concernés la couverture des étudiants et des travailleurs migrants temporairement résidant en France", a-t-elle aussi précisé.

Alors que son père Jean-Marie Le Pen, co-fondateur du FN en 1972, a été condamné à plusieurs reprises pour avoir fait des chambres à gaz nazies "un détail" de l'histoire de la Seconde guerre mondiale, Mme Le Pen a salué ceux qui ont "accueilli ou caché des enfants juifs au risque de la déportation".

Partager cet article

Dans la même thématique

Le Pen: « Depuis 40 ans », l’immigration a engendré « la perspective de la guerre civile »
1min

Politique

Affaire Le Scouarnec : Yannick Neuder annonce un texte « pour que les fichiers des prédateurs sexuels puissent être consultés par les hôpitaux »

Après avoir reçu le collectif de victimes de l’ancien chirurgien, Joel Le Scouarnec, accusé de 300 viols et agressions sexuelles sur des patients, le ministre de la Santé, Yannick Neuder annonce un texte pour permettre aux établissements de santé d’avoir accès aux casiers judiciaires des soignants qu’ils veulent recruter.

Le

Le Pen: « Depuis 40 ans », l’immigration a engendré « la perspective de la guerre civile »
3min

Politique

Conclave sur les retraites : « Personne n’a vraiment compris si le gouvernement reviendrait devant le Parlement »

Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, la ministre du travail, de la santé, des solidarités, Catherine Vautrin a été interpellé sur l’échec, à ce stade, des partenaires sociaux à trouver un accord sur les retraites. Dans cette hypothèse, le Premier ministre s’était engagé à présenter un projet de loi. Les sénateurs de gauche en veulent la confirmation.

Le