Le Pen : Macron « devra partir » si sa liste est derrière le RN aux Européennes
La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a considéré jeudi que si Emmanuel Macron "perd l'élection" européenne, ...

Le Pen : Macron « devra partir » si sa liste est derrière le RN aux Européennes

La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a considéré jeudi que si Emmanuel Macron "perd l'élection" européenne, ...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, a considéré jeudi que si Emmanuel Macron "perd l'élection" européenne, "alors il devra partir".

"Ça devient donc un référendum pour ou contre Emmanuel Macron, cette élection européenne. J'accepte cela, mais dans ces conditions, il faut qu'il fasse comme le général De Gaulle: s'il perd cette élection, alors il devra partir", a estimé la leader d'extrême droite sur LCI.

Mme Le Pen a encore estimé que "le président de la République (...) est aujourd'hui un chef de parti et même un directeur de campagne".

"Il faut être cohérent, si on met tout son poids dans la balance comme président de la République, si on transforme cette élection en référendum, alors il faut avoir l'honneur et la dignité de faire comme a fait le général De Gaulle, c'est-à-dire partir si on perd ce référendum", a-t-elle ajouté.

Quelques heures plus tôt, Emmanuel Macron avait déclaré qu'il mettrait "toute (son) énergie" pour faire en sorte que le Rassemblement national "ne soit pas en tête" le 26 mai.

"Je crois que nous avons besoin de tout sauf d'avoir le Rassemblement national en tête", avait dit le chef de l'État devant la presse à l'issue du sommet européen de Sibiu, en Roumanie.

"Il se comporte, encore une fois, comme le président d'un mouvement, il met ainsi de côté des dizaines de millions de Français à qui il ne parle plus, qu'il ne considère plus et même - c'est pire que tout - qu'il combat aujourd'hui", a déploré Mme Le Pen, selon qui son adversaire victorieux à la présidentielle de 2017 a "abandonné la conception de la fonction de président de la République et celle de la Cinquième République".

La présidente du RN a ensuite affirmé que "c'est la première fois qu'un président de la République (utilise) son image dans une profession de foi dans une élection européenne", en référence à une photo et un court texte d'Emmanuel Macron figurant dans le programme La République en marche dévoilé jeudi.

Mais en 2009, le président Sarkozy apparaissait sur plusieurs documents de campagne de l'UMP pour les élections européennes.

La liste du RN et celle du parti de la majorité sont actuellement au coude-à-coude en tête des intentions de vote du scrutin du 26 mai.

Partager cet article

Dans la même thématique

Le Pen : Macron « devra partir » si sa liste est derrière le RN aux Européennes
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le