Le Pen « n’exclut pas » que le FN choisisse un autre candidat avant 2022
La présidente du Front national Marine Le Pen a jugé dimanche envisageable que le parti d'extrême droite choisisse un autre...

Le Pen « n’exclut pas » que le FN choisisse un autre candidat avant 2022

La présidente du Front national Marine Le Pen a jugé dimanche envisageable que le parti d'extrême droite choisisse un autre...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

La présidente du Front national Marine Le Pen a jugé dimanche envisageable que le parti d'extrême droite choisisse un autre dirigeant qu'elle avant la prochaine élection présidentielle, revendiquant par ailleurs une série de succès du FN depuis qu'elle en a pris la tête en 2011.

Interrogée lors du Grand Jury RTL - Le Figaro - LCI sur l'éventualité d'"un Front national sans un ou une Le Pen à sa tête", l'ancienne candidate à la présidentielle, qui a été critiquée jusqu'en interne après sa défaite, a souligné qu'elle accueillait cette perspective "avec beaucoup de calme".

"Evidemment qu'on peut l'imaginer, il y a des élections, il y a une démocratie interne (..) et par conséquent il peut y avoir demain un candidat qui prenne ma place à la tête du Front national", a dit Mme Le Pen, seule candidate à sa propre succession au congrès du parti prévu en mars.

"Il y aura un autre congrès avant les élections présidentielles" de 2022, lors duquel le parti sera appelé à élire son président et par conséquent son candidat à l'Elysée, a-t-elle précisé.

Mais, a-t-elle souligné, "je ne peux pas forcer les candidats à se présenter s'ils n'ont pas le souhait de le faire, ou les secrétaires des départements à les parrainer s'ils n'ont pas non plus le souhait de le faire".

Eric Dillies, conseiller régional et patron du FN Lille, avait souhaité le mois dernier se présenter à la présidence du FN au prochain congrès, mais il n'a pas fait acte officiel de candidature dans les délais prévus et le bureau politique du FN a exclu de modifier les règles en vigueur.

En tout état de cause "l'immense majorité des membres du Front national considère que je suis la plus à même de rassembler l'ensemble du mouvement et de continuer à impulser cette dynamique pour que le Front national dépasse son socle (..) pour arriver aux 50% qui nous permettront de défendre nos idées et surtout les appliquer", a souligné Mme Le Pen.

"Je crois avoir depuis 2011 porté le FN à des scores historiquement hauts, je crois que la rénovation du mouvement que j'ai engagée depuis 2011 a beaucoup apporté", a-t-elle ajouté, assurant que "les adhérents du FN, les cadres et les élus du FN disent qu'il faut continuer et ils veulent continuer avec moi. Le jour où il n'en sera plus autrement, permettez-moi de vous dire que j'accueillerai cette décision avec beaucoup de calme", a-t-elle ajouté.

"La séquence électorale a été analysée comme un échec, je conteste cette idée", a-t-elle conclu, revendiquant "trois victoires: 1) nous réunissons un Français sur trois qui est allé voter au second tour de la présidentielle, c'est spectaculaire pour notre mouvement; deuxièmement nous faisons élire huit députés majoritaires en duel, c'est-à-dire que nous faisons sauter le plafond de verre, c'est encore une grande victoire; et troisièmement nous avons réussi à faire une alliance au second tour de la présidentielle, ce qui n'était jamais arrivé pour notre courant de pensée".

Dans la même thématique

Le Pen « n’exclut pas » que le FN choisisse un autre candidat avant 2022
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Le Pen « n’exclut pas » que le FN choisisse un autre candidat avant 2022
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le