Le Pen: Philippot apporte « une plus-value » et a « toute sa place » au FN
Marine Le Pen, présidente du Front national, a estimé mercredi que son bras droit Florian Philippot, critiqué en interne, avait ...

Le Pen: Philippot apporte « une plus-value » et a « toute sa place » au FN

Marine Le Pen, présidente du Front national, a estimé mercredi que son bras droit Florian Philippot, critiqué en interne, avait ...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen, présidente du Front national, a estimé mercredi que son bras droit Florian Philippot, critiqué en interne, avait "toute sa place au sein du FN" notamment parce que "chacun admet la plus-value qu'il apporte".

Les jours de M. Philippot sont-ils comptés au sein du FN ? "Absolument pas, absolument pas, Florian Philippot a toute sa place au sein du FN, chacun admet la plus-value qu'il a apportée, qu'il continue à apporter", a répondu l'eurodéputée lors de l'émission "Questions d'Info" LCP-franceinfo-Le Monde-AFP.

M. Philippot a récemment été accusé de "chantage" par Nicolas Bay, numéro trois du parti, qui a mis en balance sa démission du parti si celui-ci ne souhaitait plus la sortie de l'euro. Un membre du bureau politique et économiste frontiste Jean-Richard Sulzer a dit qu'il s'était mis "hors du parti" tandis que le député du Gard apparenté FN Gilbert Collard ou le compagnon de Mme Le Pen et vice-président du FN, Louis Aliot, ont aussi émis des critiques contre M. Philippot.

Mme Le Pen a voulu les minimiser en estimant qu'elles provenaient de "certains", "d'individualités qui représentent eux-mêmes".

"Chacun a sa place au FN. Chacun participera dans le cadre de ce chantier de rénovation, de modernisation, avec ses qualités, ses idées", a-t-elle promis.

Alors que certains frontistes fourbissent leurs armes pour le grand débat interne programmé après les législatives notamment sur cette question de la sortie de l'euro, Marine Le Pen a répété que "tout le monde pourra s'exprimer" et "personne ne doit avoir peur du débat".

Le cadre sera le congrès FN, "probablement en début d'année" 2018, lors duquel "les militants vont discuter". Mais auparavant ce sont "d'abord les dirigeants que nous sommes qui allons faire ensemble le constat de ce qu'est-ce qui a fait aussi peur aux Français ?"

"Y'a-t-il un problème de calendrier ? Est-ce que c'est le calendrier qui a été un élément anxiogène ? Nous allons mettre toutes ces questions sur la table", a-t-elle promis.

Avant de souligner: "Nous voulons, et je crois que chacun au FN est d'accord avec ça, maîtriser notre monnaie, maîtriser nos lois, maîtriser notre justice, maîtriser nos frontières, maîtriser notre armée", manière semble-t-il de privilégier un débat sur les modalités de la sortie de l'euro plutôt que sur la nécessité en elle-même de sortir de l'euro.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le

Le Pen: Philippot apporte « une plus-value » et a « toute sa place » au FN
4min

Politique

Budget 2026 : le Sénat vote les crédits en hausse pour lutter contre l’immigration illégale

Lundi matin, le Sénat a adopté la mission « Immigration, asile et intégration » du projet de loi de finances pour 2026, avec des crédits en hausse de 80 millions par rapport à l’année dernière pour atteindre 2,16 milliards d’euros. Une enveloppe destinée à mettre en œuvre l’application du Pacte Asile et immigration, et le doublement de la capacité des centres de rétention administrative (CRA) à 3 000 places en 2029. La gauche a dénoncé le manque de moyens pour l’intégration.

Le