Le Pen qualifie le rappel de l’ambassadeur à Rome de « faute diplomatique »

Le Pen qualifie le rappel de l’ambassadeur à Rome de « faute diplomatique »

Marine Le Pen a estimé vendredi que le rappel de l’ambassadeur de France en Italie était une "faute diplomatique" démontrant qu...
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Marine Le Pen a estimé vendredi que le rappel de l’ambassadeur de France en Italie était une "faute diplomatique" démontrant qu'Emmanuel Macron était "une source de tensions et d’immaturité" en Europe.

"Cette décision est contraire aux intérêts de nos deux pays", a ajouté dans un tweet la présidente du Rassemblement national (RN), dont le parti est un allié de la Ligue italienne (extrême droite) dirigée par l'homme fort du gouvernement de la Péninsule, Matteo Salvini.

Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a lui dénoncé une "folle décision" d'Emmanuel Macron dans le rappel de son ambassadeur en raison "d'attaques" sans "précédent" du gouvernement italien.

"Cet acte grave et inédit dans l’histoire de la construction de l'Union européenne porte un coup majeur à la grande amitié entre la France et l’Italie", a estimé le député de l'Essonne dans un communiqué.

La rencontre mardi à Montargis (Loiret) entre le vice-président du Conseil italien et chef de file du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème), Luigi Di Maio, avec des "gilets jaunes" "ne saurait être un motif de rétorsion diplomatique", a ajouté l'ancien allié de Marine Le Pen à la présidentielle, qui juge "disproportionnée" la réaction de Paris.

M. Dupont-Aignan dénonce en outre "une concordance entre la manière dont M. Macron dresse les Français les uns contre les autres et la manière dont il divise les Européens". "C'est un président malsain qui a besoin de diviser pour exister", a-t-il dit à l'AFP.

Le président des Patriotes, Florian Philippot, a lui jugé "l'indignation sélective". "On est dans un système qui s'appelle l'Union européenne où c'est l'ingérence permanente. (...) Si on veut sortir de l'ingérence, il faut sortir de l'UE", a plaidé ce partisan d'un Frexit sur Sud Radio.

L'ancien bras droit de Marine Le Pen a rappelé "que c'est bien Emmanuel Macron qui parlait de +lèpre populiste+ quand il parlait du gouvernement italien. (...) Pour être respecté, il faut respecter les autres".

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