Le Pen salue l’action de Macron sur le dossier libanais
La présidente du Front national Marine Le Pen a salué dimanche le rôle de "médiation" joué par la France sur le dossier libanais,...

Le Pen salue l’action de Macron sur le dossier libanais

La présidente du Front national Marine Le Pen a salué dimanche le rôle de "médiation" joué par la France sur le dossier libanais,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La présidente du Front national Marine Le Pen a salué dimanche le rôle de "médiation" joué par la France sur le dossier libanais, et en particulier l'invitation faite par Emmanuel Macron au Premier ministre démissionnaire Saad Hariri.

"Je crois qu'Emmanuel Macron a raison, je crois que le rôle de médiation que la France prend dans cette affaire est exactement le rôle qui doit être celui de la France", a déclaré Mme Le Pen à l'émission Le Grand jury de RTL-Le Figaro-LCI.

Ella a précisé qu'il ne s'agissait pas selon elle d'"ingérence", une attitude qu'elle a plutôt imputée à l'Arabie Saoudite: "l'ingérence ça a consisté à convoquer M. Hariri par l'Arabie Saoudite, à donner le sentiment qu'il était otage - du fait d'ailleurs de sa double nationalité, ça pose le problème de la double nationalité pour les dirigeants", a-t-elle dit, évoquant la double nationalité libanaise et saoudienne de M. Hariri.

Concédant que "ce n'est pas souvent qu'elle dit du bien" de l'action du président de la République, Mme Le Pen a estimé que sa démarche "correspond à la position que je veux que la France ait en matière internationale".

"M. Macron est venu sur beaucoup de mes positions en matière internationale", a-t-elle ajouté: "cette volonté de ne pas prendre une partie contre l'autre comme l'ont fait d'autres ministres des Affaires étrangères par le passé, cette volonté de ne pas nous mettre intégralement entre les mains des monarchies du Golfe, de ne pas rentrer non plus dans le calendrier de M. Trump qui joue un peu les pyromanes dans ces dossiers m'apparaît être une position raisonnable et correspondre au rôle historique de la France", a-t-elle conclu.

Partager cet article

Dans la même thématique

6min

Politique

Louvre : la Cour des comptes étrille les choix stratégiques du musée, qui dispose pourtant de « beaucoup d’argent »

Dans un rapport sévère et très attendu après le « casse du siècle », la Cour des comptes estime que la rénovation des bâtiments du Louvre et leur remise aux normes ont été les parents pauvres des dépenses engagées ces dernières années. Le Louvre, qui dispose d’une « trésorerie extrêmement solide », a privilégié « les opérations visibles et attractives » au détriment des urgences techniques.

Le

Paris : Francois Bayrou recoit Marine le Pen et Jordan Bardella
3min

Politique

Le sénateur PS Eric Kerrouche veut empêcher le RN de « violer la Constitution » pour en faire « un régime autoritaire »

Les sénateurs PS défendent une proposition de loi constitutionnelle qui limite strictement toute modification de la loi de 1958 au seul article 89 de la Constitution. Une réaction à un texte du RN sur l’immigration, qui reviendrait à transformer la France en « régime autoritaire, avec des mesures illibérales », selon le sénateur PS Eric Kerrouche.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le