Le Pen voit une continuité entre “communautarisme” et “terrorisme”

Le Pen voit une continuité entre “communautarisme” et “terrorisme”

Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a affirmé lundi que le "terrorisme islamiste sera vaincu" si un combat "global"...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a affirmé lundi que le "terrorisme islamiste sera vaincu" si un combat "global" est mené contre le "terrorisme qui se réclame de l'islamisme et le communautarisme qui constitue son vivier et ses otages".

Lors d'une conférence à Paris consacrée au terrorisme, Mme Le Pen a prôné "un combat global" contre le fondamentalisme islamiste.

"L'enjeu dépasse tous ces crimes odieux, les bombes posées pour tuer le plus grand nombre et blesser de manière horrible, le mitraillage de terrasses de café ou de salles de concert, les camions lancés sur les passants pour faucher ceux qui ont le malheur d'être là", a-t-elle souligné.

"Si le terrorisme est la partie violente de leur palette, l'affirmation communautariste, sa visibilité dans l'espace public, sa subversion de nos mœurs les plus banals n'en est qu'une forme plus douce", a attaqué la patronne du FN.

"Nous devons être collectivement forts, nous ne devons pas nous résigner, nous ne devons pas nous habituer au terrorisme", a demandé l'eurodéputée. "Nous devons aller plus loin que l'expression publique de notre souffrance collective", a-t-elle plaidé.

"Je sais que nous gagnerons, que le terrorisme islamiste sera vaincu", espère Mme Le Pen.

Rappelant les récentes attaques dimanche en Egypte, vendredi à Stockholm, ou récemment à Saint-Pétersbourg, Londres, et en France depuis 2012, elle a jugé la France "profondément désarmée" face à ce phénomène.

Mme Le Pen a déroulé ses mesures habituelles à ce sujet: "rétablissement des frontières nationales", "suppression de Schengen", "expulsion" des fichés S étrangers et des étrangers condamnés pour des crimes ou délits, 6.000 nouveaux douaniers, 15.000 nouveaux policiers et gendarmes, suppression des régularisations, restriction des naturalisations, suppression du droit du sol, inscription dans la Constitution de la phrase "la République ne reconnaît aucune communauté", etc.

"Nous devons être prêts à intervenir à la demande des États pour empêcher l'extension de Daech, d'Al Qaeda et de toutes les formes de jihadisme, notamment en Afrique où la France a des responsabilités particulières", ceci en "respectant la légalité internationale" et "dans le cadre de coalitions pour au moins en répartir la charge", a plaidé Mme Le Pen.

Dans la coopération des nations qu'elle appelle de ses vœux, Mme Le Pen entend "restreindre les relations y compris économiques avec les pays" qu'elle considère comme des soutiens du "fondamentalisme islamiste", citant notamment l'Arabie saoudite ou le Qatar.

Dans la même thématique

Paris: Conference Bruno Retailleau Salon Made in France
8min

Politique

Elections sénatoriales 2023 : le groupe LR mise sur une « stabilité », sans exclure une « petite érosion »

Le groupe LR n’anticipe pas de grands changements à l’issue du scrutin sénatorial dimanche. « J’attends que la majorité sénatoriale soit confortée », affirme Bruno Retailleau, président du groupe LR. « Nos divisions sont souvent délétères. C’est souvent ce qui nous fait perdre quelques sièges », met en garde le sénateur, qui doit faire face aussi à « l’émergence d’Horizons ».

Le

Paris Matignon consultations
9min

Politique

Elections sénatoriales 2023 : l’Union centriste, le groupe pivot de la majorité sénatoriale

C’est le groupe faiseur de roi. L’union centriste, sans qui les LR n’ont pas la majorité au Sénat, mise globalement sur une stabilité pour les sénatoriales. Alliés des LR à la Haute assemblée, certains de ses membres soutiennent néanmoins Emmanuel Macron, au risque pour le groupe de jouer parfois le grand écart. Mais son président Hervé Marseille sait veiller sur « la marmite centriste » par son habileté politique.

Le

Le Pen voit une continuité entre “communautarisme” et “terrorisme”
5min

Politique

Sénatoriales 2023 : dans le Lot, la succession de Jean-Claude Requier rebat les cartes

Dans le Lot, neuf candidats sont sur la ligne de départ. Dans ce département rural, qui élit deux sénateurs au scrutin majoritaire, la bataille se joue essentiellement entre socialistes et radicaux. A gauche, l’élection de Jean-Marc Vayssouze-Faure semble assurée. Chez les radicaux en revanche, plusieurs candidats se disputent la succession de Jean-Claude Requier, président du groupe au Sénat.

Le