Hier, la lutte contre le terrorisme a été l’un des thèmes débattus par les candidats lors du face-à-face de l’entre-deux-tours. Entre deux invectives à son rival, qu’elle accuse de « complaisance avec le fondamentalisme islamiste », Marine Le Pen a présenté ses principales mesures en la matière, avant qu’Emmanuel Macron déroule ses propres propositions.
Le Pen/Macron : que prévoient-ils pour lutter contre le terrorisme ?
Hier, la lutte contre le terrorisme a été l’un des thèmes débattus par les candidats lors du face-à-face de l’entre-deux-tours. Entre deux invectives à son rival, qu’elle accuse de « complaisance avec le fondamentalisme islamiste », Marine Le Pen a présenté ses principales mesures en la matière, avant qu’Emmanuel Macron déroule ses propres propositions.
Par Alice Bardo
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Marine le Pen
Capture vidéo de la candidate à la présidentielle Marine Le Pen lors du débat télévisé contre Emmanuel Macron, le 3 mai 2017 à la Plaine-Saint-Denis, au nord de Paris
AFP
« Il faut retrouver nos frontières nationales immédiatement », a commencé Marine Le Pen. Pour la candidate frontiste, la lutte contre le terrorisme passe avant tout par la fermeture des frontières. Et pour les surveiller, elle compte sur les douaniers. Elle semble toutefois oublier que certains terroristes ayant commis des attentats en France étaient de nationalité française, à l’image des frères Kouachi ou encore d’Amedy Coulibali.
Si elle est élue Présidente, Marine Le Pen compte aussi expulser « immédiatement » les fichés S pour « fondamentalisme islamiste » présents sur le territoire français. Une mesure qu’elle aurait du mal à mettre en œuvre puisque, comme l’ont souligné Les Décodeurs du Monde, « sauf « urgence absolue », la procédure demande de convoquer la personne concernée devant une commission avant de prendre une décision » et que « le danger que représente ces fichés S doit être « actuel » et « proportionnel » à la décision d’éloignement ». Par ailleurs, la candidate est favorable à la déchéance de nationalité pour les binationaux, un préalable à leur renvoi de France.
« Il faut fermer les mosquées salafistes », a indiqué la candidate, qui souhaite par ailleurs proscrire le financement étranger des lieux de culte. Elle veut « expulser les prêcheurs de haine » et s’attaquer aux associations qui défendent le fondamentalisme islamiste, à commencer par l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) qu’elle considère en faire partie.
Marine Le Pen souhaite également renforcer les moyens humains pour lutter contre le terrorisme et prévoit ainsi 15 000 policiers et gendarmes supplémentaires et des capacités militaires élargies.
Enfin, la candidate FN s’engage à une « remise à niveau et une réorganisation du renseignement », dont elle veut aussi renforcer les moyens humains et techniques. Elle veut d’ailleurs rattacher l’administration au ministère de l’Intérieur « afin de l’intégrer pleinement à la communauté du renseignement.
En outre, elle abrogera les lois Dati et Taubira et elle appelle à une « révision totale (des) relations avec le Qatar et l’Arabie Saoudite », qu’elle considère être des « promoteurs de l’obscurantisme islamiste ».
Emmanuel Macron
Capture vidéo du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron lors du débat télévisé contre Marine Le Pen, le 3 mai 2017 à La Plaine-Saint-Denis, au nord de Paris
AFP
Pour Emmanuel Macron, la lutte contre le terrorisme est « la priorité des prochaines années ». S’il accède à la plus haute fonction de l’Etat, il tient à assumer pleinement son rôle de chef des armées. Au lendemain de l’attentat sur les Champs Elysées, le leader d’En Marche avait affirmé que « le combat (devait) être porté en dehors (des) frontières, et notamment en Irak et en Syrie, où se trouvent les instigateurs de ceux qui tuent ici, en Europe et en France ».
Le candidat n’est pas favorable à la fermeture des frontières. Il estime que cela serait vain pour éviter des attentats. Il privilégie au contraire la coopération entre les Etats.
Il considère que le renseignement est « la clé » pour lutter contre le terrorisme et veut ainsi le renforcer à l’échelle locale. Il insiste également sur la cyberdéfense et la cybersécurité, qu’il estime être des « priorités ». Pour coordonner les différents services de renseignement, il a prévu de créer une « task force », qui sera capable d’agir 24/24h contre Daesh.
Au plan pénal, Emmanuel Macron veut renforcer les mesures sur les fichés S liés à des activités djihadistes, « y compris celles privatives de liberté » a t-il précisé lors du débat de l’entre-deux-tours. Il ajoute toutefois que « tous les mettre en prison ou hors des frontières ne serait pas utile car certains sont fichés S pour avoir croisé un terroriste ».
Pour finir, il veut recruter 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires en cinq ans.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.
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Alex Vizorek, des punchlines de droite et de gauche
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