Le préfet de police doit «s’excuser», après ses propos «provocateurs», estime Guillaume Peltier

Le préfet de police doit «s’excuser», après ses propos «provocateurs», estime Guillaume Peltier

Le vice-président des Républicains n’a pas du tout apprécié la remarque adressée ce week-end par Didier Lallement à une manifestante gilet jaune.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La séquence a fait le tour des réseaux sociaux depuis sa diffusion dimanche. On y voit le préfet de police de Paris, Didier Lallement, déambuler place d’Italie, pour constater les dégâts occasionnés pendant la manifestation de l’acte 53. Devant les caméras, le haut représentant de l’État répond « nous ne sommes pas dans le même camp, madame » à une passante qui précisait être gilet jaune.

Interrogé sur la méthode du préfet, nommé en mars dernier, le vice-président des Républicains, Guillaume Peltier, n’a pas caché sa réprobation à l’égard de ce qu’il a nommé des « propos particulièrement provocateurs ». « Un préfet de la République est, sinon de tous les camps, en tout cas au-dessus de tous les camps », a expliqué le député, sur le plateau d’Audition publique, en direct sur les chaînes parlementaires et le Figaro Live. « Il devrait au moins s’excuser, parce qu’un préfet de la République, si on veut croire en la République, on a besoin d’avoir des hommes qui représentent la fonction républicaine et qui soient au-dessus des partis. »

Un peu plus tôt, le parlementaire avait indiqué que les dégradations commises samedi étaient l’œuvre d’une « infime minorité violente qui n’a rien à voir les gilets jaunes » et qu’il fallait faire preuve d’une « fermeté implacable » à leur égard. « Nous sommes du côté des forces de sécurité », a insisté le numéro 2 de Christian Jacob.

Dans la même thématique

Paris: French New Government Weekly Cabinet Meeting
4min

Politique

Agriculture : Michel Barnier annonce des prêts garantis et une aide de 75 millions d’euros, les éleveurs attendent de voir

En déplacement au Salon de l’élevage à Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme), Michel Barnier a annoncé une aide de 75 millions d’euros pour les éleveurs de brebis victimes de la fièvre catarrhale ovine et des prêts garantis par l’Etat pour les exploitations en difficulté. Des mesures bienvenues pour les agriculteurs qui ne calment pas pour autant leur colère.

Le

Saint Ouen : Karime Boumrane new political movment France Humaine et Forte
8min

Politique

Glucksmann, Bouamrane, Delga : « Le crépuscule du macronisme peut faire espérer une reconstruction à gauche »

Karim Bouamrane qui lance son mouvement, Raphaël Glucksmann qui veut donner à Place publique une nouvelle dimension, sans oublier Carole Delga, tout ce qui gravite autour de la social-démocratie s’active et s’organise, en vue, déjà, de 2027. Mais avec un paradoxe : cette gauche anti-Mélenchon ne peut faire totalement sans LFI pour l’emporter.

Le

Politique

Dette : « la France fait partie des moins bons élèves » reconnait cette eurodéputée macroniste

Alors que la dette plombe l’économie de nombreux États européens, dont la France, les 27 doivent faire face à un immense défi de compétitivité et de croissance. 800 milliards d’euros d’investissement seraient nécessaires chaque année, selon le rapport rendu par Mario Draghi. Une équation impossible à résoudre ? Décryptage dans Ici l'Europe avec trois députés européens.

Le

Le préfet de police doit «s’excuser», après ses propos «provocateurs», estime Guillaume Peltier
3min

Politique

Immigration : « Il faut faire attention à ce que l’on dit sur ce sujet-là », s’agace Laurent Marcangeli après les propos de Bruno Retailleau

Au micro de Public Sénat, Laurent Marcangeli, le président du groupe Horizons à l'Assemblée nationale, a tenu à se démarquer des propos polémiques tenus par le nouveau ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, sur l’immigration. Une situation qui en dit long sur les lignes de fracture qui traversent les soutiens au gouvernement.

Le