En déplacement au Salon de l’élevage à Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme), Michel Barnier a annoncé une aide de 75 millions d’euros pour les éleveurs de brebis victimes de la fièvre catarrhale ovine et des prêts garantis par l’Etat pour les exploitations en difficulté. Des mesures bienvenues pour les agriculteurs qui ne calment pas pour autant leur colère.
Le préfet de police doit «s’excuser», après ses propos «provocateurs», estime Guillaume Peltier
Par Public Sénat
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La séquence a fait le tour des réseaux sociaux depuis sa diffusion dimanche. On y voit le préfet de police de Paris, Didier Lallement, déambuler place d’Italie, pour constater les dégâts occasionnés pendant la manifestation de l’acte 53. Devant les caméras, le haut représentant de l’État répond « nous ne sommes pas dans le même camp, madame » à une passante qui précisait être gilet jaune.
Interrogé sur la méthode du préfet, nommé en mars dernier, le vice-président des Républicains, Guillaume Peltier, n’a pas caché sa réprobation à l’égard de ce qu’il a nommé des « propos particulièrement provocateurs ». « Un préfet de la République est, sinon de tous les camps, en tout cas au-dessus de tous les camps », a expliqué le député, sur le plateau d’Audition publique, en direct sur les chaînes parlementaires et le Figaro Live. « Il devrait au moins s’excuser, parce qu’un préfet de la République, si on veut croire en la République, on a besoin d’avoir des hommes qui représentent la fonction républicaine et qui soient au-dessus des partis. »
Un peu plus tôt, le parlementaire avait indiqué que les dégradations commises samedi étaient l’œuvre d’une « infime minorité violente qui n’a rien à voir les gilets jaunes » et qu’il fallait faire preuve d’une « fermeté implacable » à leur égard. « Nous sommes du côté des forces de sécurité », a insisté le numéro 2 de Christian Jacob.