Politique
Le fondateur de la France Insoumise a consacré une note de blog le 14 août à la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine et aux négociations de paix en Ukraine où il charge l’OTAN et à l’Union européenne.
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Par Public Sénat
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Débat animé sur le plateau de Sénat 360 à l’occasion de la réunion de la commission mixte paritaire sur le texte sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme. Un accord a été trouvé entre sénateurs et députés sur ce texte controversé.
Comme ses collègues du groupe LR à l’Assemblée nationale, Olivier Marleix estime que le texte n’est pas assez protecteur sur le plan de la lutte antiterroriste. « On va moins protéger les Français avec ce nouveau texte qu’on ne le faisait avec l’état d’urgence », regrette le député d’Eure-et-Loir, citant par exemple le cas des assignations à résidence.
« On a un texte Canada Dry », déplore-t-il, ajoutant ne « pas faire partie de ceux qui considèrent que le terrorisme serait une sorte d’aléa ».
Le texte soulève des inquiétudes également chez le Syndicat de la magistrature, pour une raison différente. « On est en train de subsister une logique du soupçon », s’alarme la secrétaire générale du syndicat Laurence Blisson, pour qui ce « sous-droit pénal brade les droits des personnes ».
Dans le texte qui prendra le relais de l’état d’urgence en novembre, « le juge des libertés est présent comme un alibi » et « le juge judiciaire est savamment écarté de l’ensemble de ces mesures », selon elle.
La magistrate considère qu’il n’était pas utile d’avoir un nouveau texte. « Aujourd’hui nous avons déjà un arsenal pénal antiterroriste qui est l’un des plus développés au monde », explique-t-elle.
Sénateur de la République en marche, Julien Bargeton tient quant à lui à « nuancer une vision caricaturée ».
« Entre l’angélisme, le laxisme et ce fantasme de l’état policier, il y a la République. Elle doit protéger les Français contre la menace terroriste », explique l’élu de Paris. Il assure que les garde-fous sont toujours là :
« S’il y a des difficultés, il y a bien le contrôle du juge il y a un ensemble de garanties. Nous ne sortons pas de l’état de droit, nous trouvons une solution pérenne à cette question de l’état d’urgence. »
Le best of du 16 Août 2025