Le PS a hypothéqué son siège rue de Solférino

Le PS a hypothéqué son siège rue de Solférino

Le PS a hypothéqué son siège de la rue de Solférino pour boucler un emprunt auprès du Crédit coopératif destiné à financer la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le PS a hypothéqué son siège de la rue de Solférino pour boucler un emprunt auprès du Crédit coopératif destiné à financer la campagne de Benoît Hamon, a affirmé jeudi à l'AFP le trésorier du PS, Jean-François Debat, confirmant une information de la Lettre A.

Le 19 septembre, M. Debat avait annoncé que la direction avait pris la décision de principe de vendre le siège du PS. Un appel à candidatures sera publié mi-octobre, a précisé le parti mercredi.

Selon la Lettre A, "les trois lots de l'hôtel particulier de 3.000 m2", situé dans le VIIe arrondissement de la capitale, "ont été discrètement hypothéqués le 30 août par le biais de l'association Solidarité 10 au profit du Crédit coopératif (rattaché au groupe BPCE)".

Le Crédit coopératif, qui a financé la campagne présidentielle de Benoît Hamon par un prêt à hauteur de 8 millions d'euros, aurait exigé comme contrepartie l'hypothèque du siège en cas de débâcle électorale.

"Quand vous empruntez plusieurs millions d'euros pour payer la campagne présidentielle, on vous demande des garanties. Quand nous aurons vendu nous rembourserons notre emprunt avec une partie du produit de la vente", a souligné M. Debat, sans préciser le montant en jeu.

Selon M. Debat, les déroutes électorales successives subies par le PS vont faire passer son budget annuel de 28 à 8 millions d'euros, soit un manque à gagner de cent millions d'euros sur cinq ans par rapport au précédent quinquennat.

Dans la même thématique

Paris : Meeting between the new prime minister and political party
6min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : les socialistes « attendent de voir si la pièce va tomber du bon côté »

Le sort de la réforme des retraites est désormais entre les mains de François Bayrou. Après une semaine de négociations, les socialistes continuent de réclamer le gel du décalage de l’âge légal de départ avant de s’engager sur un accord de non-censure du gouvernement, mais la droite refuse d’en entendre parler. Les discussions avec le PS et l’exécutif pourraient se poursuivre mardi.

Le

PARIS: Eric Lombard, Ministre de l Economie, des Finances recoit les responsables de LR
6min

Politique

Alors que le gouvernement négocie avec la gauche, les LR entendent rappeler à François Bayrou leur « poids » au Parlement

Dans la dernière ligne droite avant le discours de politique générale de François Bayrou, les LR mettent la pression sur le premier ministre. En cas de suspension de la réforme des retraites, exigée par la gauche, « ce sera sans la Droite républicaine », prévient Laurent Wauquiez. Ce serait « une absurdité sans nom » pour Roger Karoutchi. « On a du poids et on ne peut pas nous écarter des discussions », prévient le sénateur LR Philippe Mouiller.

Le