Le PS inaugurera son nouveau siège le 21 septembre, annonce Faure

Le PS inaugurera son nouveau siège le 21 septembre, annonce Faure

Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a annoncé samedi devant le Conseil national du parti qu'il inaugurerait le nouveau...
Public Sénat

Temps de lecture :

4 min

Publié le

Mis à jour le

Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a annoncé samedi devant le Conseil national du parti qu'il inaugurerait le nouveau siège du parti à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) le 21 septembre.

"Nous inaugurerons notre siège à Ivry le 21 septembre", a-t-il affirmé dans ce discours retransmis sur internet.

"Au moment où nous nous parlons, nous sommes candidats à l'achat de ce local à Ivry, mais, je prends la formule consacrée, sous réserve des éventuels droits de préférence du locataire actuel", a-t-il précisé au cours d'un conférence de presse à Solférino.

Le coût de ces nouveaux locaux s'élève à sept millions d'euros travaux compris, selon Romain Colas, le directeur de cabinet de M. Faure. Le Parti socialiste avait annoncé en décembre la vente de son siège historique de la rue de Solférino, pour 45 millions d'euros, à la société Apsys.

Le lendemain de l'inauguration, ce nouveau siège, situé 99 rue Molière, accueillera une université de rentrée. "Ce lieu doit devenir une ruche studieuse, laborieuse et prometteuse", a souhaité M. Faure.

Le choix du premier secrétaire d'installer le siège hors de Paris a fait grincer des dents en interne, que ce soit pour des raisons pratiques ou symboliques. Stéphane Le Foll, Emmanuel Maurel, Luc Carvounas ou encore Patrick Kanner ont fait connaître publiquement leurs réserves.

M. Faure a par ailleurs lancé le premier "chantier" du parti, consacré à la question européenne. Une grande consultation citoyenne se conclura par un vote ouvert aux militants et sympathisants le 15 octobre.

Deux jours après l'audition de l'ancien président de la République François Hollande à la Fondation Jean-Jaurès, il a aussi lancé un chantier sur le bilan du quinquennat, qu'il conclura en novembre en exprimant dans un discours la position des socialistes. "(François Hollande) a dit sa part de vérité, nous aurons à dire la nôtre parce qu'évidemment on n'est pas toujours le meilleur juge de soi-même", a observé M. Faure devant la presse.

Il a cependant indiqué espérer que M. Hollande accepte "en fin de parcours d'être à nouveau auditionné à partir des travaux que (le PS) aur(a) conduits".

D'autres chantiers seront lancés dans les prochains mois autour de quatre grands axes : grandir sereinement, vivre et travailler décemment, vieillir sereinement, s’engager résolument face aux transformations de notre monde.

De nouveaux statuts seront rédigés d'ici le 15 décembre, a-t-il également annoncé.

Le site internet du parti (laruchesocialiste.fr) a été mis en ligne samedi matin.

Le député s'est une nouvelle fois montré très offensif contre Emmanuel Macron, dénonçant un pouvoir "ni social ni démocrate", entre les mains d'un "dissimulateur".

Il a aussi rappelé à l'ordre ses camarades, alors que certains ténors -y compris parmi ses soutiens du Congrès- commencent à lui reprocher de ne pas être suffisamment "audible", de ne pas remettre suffisamment rapidement le PS sur les rails, ou de ne pas avoir associé ses adversaires du Congrès à la direction.

"Si nous étions tous d'accord, nous ne serions plus au PS, tout ne peut pas changer tout de suite. Mais je ne serais plus complètement moi-même si je ne vous disais pas que depuis longtemps nos querelles byzantines ont lassé les militants et désespéré les Français".

"La renaissance c'est d'abord une attitude. Il ne s'agit pas de parler d'une voix unique. Mais a minima de porter une parole commune (...) Je ne nous laisserai pas nous égarer dans d'insupportables jeux d'appareils nourris par des postures. Je ne laisserai pas non plus le conservatisme nous gagner parce que certains voudraient que jamais rien ne change", a-t-il insisté.

Dans la même thématique

Le PS inaugurera son nouveau siège le 21 septembre, annonce Faure
3min

Politique

Dissuasion nucléaire française élargie : « Impossible d’imaginer qu’il y ait 27 doigts sur un bouton »  pour Bernard Guetta

L’heure est à l’urgence pour les Européens. Dans un climat mondial tendu, avec les décisions américaines de ne plus participer massivement à la protection des Européens, les dirigeants des États membres de l’Union convergent vers l’idée d’une défense européenne commune, et surtout, d’un réarmement massif. À quoi correspondent les 800 milliards promis par la Commission européenne ? Pour quels achats ? Quid de l'élargissement de dissuasion nucléaire française aux autres pays européens ? Caroline de Camaret et Alexandre Poussart ouvrent le débat dans Ici l’Europe avec l’eurodéputé français Bernard Guetta, et l’Allemande Hannah Neumann du parti des Verts.

Le

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches
6min

Politique

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches

La proposition de loi des députés écologistes, adoptée en février à l’Assemblée nationale, sera inscrite dans le prochain espace réservé de leurs homologues sénateurs. Inspiré des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, le texte instaure un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des « ultra-riches ». Ses chances d’adoption au Sénat sont très minces, mais ses partisans espèrent convaincre.

Le

Le PS inaugurera son nouveau siège le 21 septembre, annonce Faure
3min

Politique

Réarmement : « Je pense que la Russie n’est pas une menace pour le territoire français », estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel revient sur la réunion à Bercy pour financer l’industrie de la défense. Si l’insoumis reconnaît une réflexion nécessaire, il estime cependant que la Russie ne représente pas une menace existentielle pour la France. Par ailleurs, le député demande au gouvernement d’organiser un débat avec vote au Parlement sur le sujet du réarmement.

Le