La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
Le PS inaugurera son nouveau siège le 21 septembre, annonce Faure
Par Public Sénat
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Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a annoncé samedi devant le Conseil national du parti qu'il inaugurerait le nouveau siège du parti à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) le 21 septembre.
"Nous inaugurerons notre siège à Ivry le 21 septembre", a-t-il affirmé dans ce discours retransmis sur internet.
"Au moment où nous nous parlons, nous sommes candidats à l'achat de ce local à Ivry, mais, je prends la formule consacrée, sous réserve des éventuels droits de préférence du locataire actuel", a-t-il précisé au cours d'un conférence de presse à Solférino.
Le coût de ces nouveaux locaux s'élève à sept millions d'euros travaux compris, selon Romain Colas, le directeur de cabinet de M. Faure. Le Parti socialiste avait annoncé en décembre la vente de son siège historique de la rue de Solférino, pour 45 millions d'euros, à la société Apsys.
Le lendemain de l'inauguration, ce nouveau siège, situé 99 rue Molière, accueillera une université de rentrée. "Ce lieu doit devenir une ruche studieuse, laborieuse et prometteuse", a souhaité M. Faure.
Le choix du premier secrétaire d'installer le siège hors de Paris a fait grincer des dents en interne, que ce soit pour des raisons pratiques ou symboliques. Stéphane Le Foll, Emmanuel Maurel, Luc Carvounas ou encore Patrick Kanner ont fait connaître publiquement leurs réserves.
M. Faure a par ailleurs lancé le premier "chantier" du parti, consacré à la question européenne. Une grande consultation citoyenne se conclura par un vote ouvert aux militants et sympathisants le 15 octobre.
Deux jours après l'audition de l'ancien président de la République François Hollande à la Fondation Jean-Jaurès, il a aussi lancé un chantier sur le bilan du quinquennat, qu'il conclura en novembre en exprimant dans un discours la position des socialistes. "(François Hollande) a dit sa part de vérité, nous aurons à dire la nôtre parce qu'évidemment on n'est pas toujours le meilleur juge de soi-même", a observé M. Faure devant la presse.
Il a cependant indiqué espérer que M. Hollande accepte "en fin de parcours d'être à nouveau auditionné à partir des travaux que (le PS) aur(a) conduits".
D'autres chantiers seront lancés dans les prochains mois autour de quatre grands axes : grandir sereinement, vivre et travailler décemment, vieillir sereinement, s’engager résolument face aux transformations de notre monde.
De nouveaux statuts seront rédigés d'ici le 15 décembre, a-t-il également annoncé.
Le site internet du parti (laruchesocialiste.fr) a été mis en ligne samedi matin.
Le député s'est une nouvelle fois montré très offensif contre Emmanuel Macron, dénonçant un pouvoir "ni social ni démocrate", entre les mains d'un "dissimulateur".
Il a aussi rappelé à l'ordre ses camarades, alors que certains ténors -y compris parmi ses soutiens du Congrès- commencent à lui reprocher de ne pas être suffisamment "audible", de ne pas remettre suffisamment rapidement le PS sur les rails, ou de ne pas avoir associé ses adversaires du Congrès à la direction.
"Si nous étions tous d'accord, nous ne serions plus au PS, tout ne peut pas changer tout de suite. Mais je ne serais plus complètement moi-même si je ne vous disais pas que depuis longtemps nos querelles byzantines ont lassé les militants et désespéré les Français".
"La renaissance c'est d'abord une attitude. Il ne s'agit pas de parler d'une voix unique. Mais a minima de porter une parole commune (...) Je ne nous laisserai pas nous égarer dans d'insupportables jeux d'appareils nourris par des postures. Je ne laisserai pas non plus le conservatisme nous gagner parce que certains voudraient que jamais rien ne change", a-t-il insisté.