Le RN se serre la ceinture pour sa rentrée politique
Le Rassemblement national (RN, ex FN) n'organisera pas d'université d'été pour sa rentrée politique en raison de ses difficultés...

Le RN se serre la ceinture pour sa rentrée politique

Le Rassemblement national (RN, ex FN) n'organisera pas d'université d'été pour sa rentrée politique en raison de ses difficultés...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le Rassemblement national (RN, ex FN) n'organisera pas d'université d'été pour sa rentrée politique en raison de ses difficultés financières liées à l'affaire des emplois présumés fictifs au Parlement européen, a-t-on appris mardi auprès du parti.

Sa présidente Marine Le Pen prononcera un simple discours de rentrée à Fréjus, dans le Var, le 16 septembre, au lendemain d'une journée de formation des élus.

Mais "on ne pourra pas" faire venir les adhérents désireux de l'entendre, qui devront "payer leur déplacement", a précisé à l'AFP Philippe Olivier, conseiller de Marine Le Pen.

Fréjus, avec 53.000 habitants, est la plus grande ville dirigée par le RN. Son maire David Rachline est l'ancien directeur de campagne de Marine Le Pen.

La dirigeante du RN avait l'habitude depuis 2012 de faire sa rentrée à Brachay, un village de Haute-Marne qui a voté à 90% pour elle au second tour de la présidentielle. Mais son maire Gérard Marchand a rejoint le parti des Patriotes fondé il y a un an par son ancien bras droit Florian Philippot.

Les juges financiers parisiens ont saisi deux millions d'euros d'aide publique au RN, craignant que le parti n'utilise cet argent pour rembourser des dettes sans pouvoir payer d'éventuels dommages dans l'affaire des emplois fictifs au Parlement européen.

Le RN, qui a formé un recours contre cette décision qualifiée d'"assassinat politique", saura le 26 septembre si la justice confirme ou non la saisie.

Il a aussi lancé un appel aux dons qui lui a rapporté à ce jour quelque 650.000 euros.

"Mais ce n'est pas parce qu'on a des difficultés financières qu'on ne sera pas très actif, notamment sur la question migratoire", a souligné M. Olivier.

Marine Le Pen se rendra le 7 septembre à la foire agricole de Châlon-en-Champagne avant de participer à des "fêtes du drapeau", notamment à Mantes-la-Ville (Yvelines) le 23 septembre et à Cublac (Corrèze) le 13 octobre, qui font écho aux populaires fêtes BBR (bleu-blanc-rouge) organisées par son père Jean-Marie Le Pen jusqu'en 2006. Sa nièce Marion Maréchal avait relancé une fête similaire en juillet 2016.

Partager cet article

Dans la même thématique

Le RN se serre la ceinture pour sa rentrée politique
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

Le RN se serre la ceinture pour sa rentrée politique
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le