« Le rôle du maréchal Pétain ne peut pas être contesté sur Verdun » estime Christian Cambon

« Le rôle du maréchal Pétain ne peut pas être contesté sur Verdun » estime Christian Cambon

Au micro de « Sénat 360 », le sénateur (LR) du Val-de-Marne, Christian Cambon réagit aux propos du chef de l’État sur Pétain.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Nouvelle controverse alors que le président de la République poursuit son « itinérance mémorielle ». Ce dernier a estimé « légitime » l’hommage au maréchal Pétain puisque celui-ci avait été « pendant la première guerre mondiale un grand soldat ».

Christian Cambon, président de la commission des affaires étrangères au Sénat, n’a pas été choqué par les propos d’Emmanuel Macron : « Il ne faut pas se servir de ces commémorations pour réécrire l’histoire. Aucun historien n’a jamais contesté  le rôle du maréchal Pétain dans la victoire de Verdun. Je rappelle le mot du général de Gaulle, qui ne peut pas être suspect de sympathie vis-à-vis du maréchal Pétain : « La victoire de Pétain à Verdun ne peut être ni contestée, ni méconnue de la Patrie. » Je m’en tiens à cette phrase qui donne la véritable version à laquelle il faut s’attacher. »

Interrogé sur le fait que le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) s’est dit « choqué » par les propos du président de la République sur Pétain, le sénateur (LR) du Val-de-Marne répond : « Je respecte tout à fait les positions du président du Crif  et je comprends qu’une phrase peut choquer cette communauté. Mais je pense qu’il faut revenir à l’histoire. Strictement à l’histoire. Et s’en arrêter là. Le rôle du maréchal Pétain ne peut pas être contesté sur Verdun. »

Dans la même thématique

Paris, Senat, Jardin du Luxembourg
4min

Politique

Elections sénatoriales 2023 : les enseignements du scrutin, parti par parti

Pas de grande surprise pour les élections sénatoriales. Comme prévu, la majorité sénatoriale LR-Union centriste reste stable, avec un léger recul du groupe LR cependant. La gauche n’est pas loin de son objectif de passer d’un total de 92 à 100 sénateurs, grâce à la progression des écologistes notamment. Horizons progresse et tisse sa toile, quand Renaissance perd des plumes. Et le RN fait élire trois sénateurs.

Le