Le Roux: cinq ans après Merah, « la République n’oublie pas »
Le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux a rendu hommage dimanche à Toulouse aux victimes des attentats de Mohamed Merah,...

Le Roux: cinq ans après Merah, « la République n’oublie pas »

Le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux a rendu hommage dimanche à Toulouse aux victimes des attentats de Mohamed Merah,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux a rendu hommage dimanche à Toulouse aux victimes des attentats de Mohamed Merah, soulignant que "la douleur et l'effroi demeurent" et que "la République n'oublie pas".

"Aujourd'hui, cinq ans après, la douleur et l'effroi demeurent en nous. Ils n'ont pas disparu, ils ne se sont pas apaisés avec le temps. Cinq ans après la tragédie, il nous est impossible d'oublier", a-t-il déclaré lors de la cérémonie d'hommages à l'école juive Ozar Hatorah, rebaptisée Ohr Torah.

"Comme vous, la République n'oublie pas. Elle se souvient de ses enfants emportés dans la nuit du terrorisme à Toulouse et Montauban", a-t-il ajouté.

"Jamais, jamais il n'y aura de refuge sur le sol national pour les terroristes qui s'en prennent à nos enfants, à nos proches, à nos amis, à nos policiers et à nos soldats. Jusqu'au dernier, nous les traquerons. Jusqu'au dernier, nous les jugerons", a insisté M. le Roux.

"De même quiconque se rend coupable d'actes antisémites ou racistes sera inlassablement recherché, arrêté et traduit en justice", a-t-il dit.

Les hommages à l'école ont rassemblé plus d'un millier de personnes.

"Comme je l'ai dit mercredi à Sarcelles, à chaque fois que l'on s'en prend aux juifs, on finit toujours par s'en prendre à l'humanité toute entière. Quand un juif est pris pour cible, chacun d'entre nous doit craindre pour sa vie. L'antisémitisme n'est pas un problème juif, il est notre problème à tous", a-t-il souligné.

Le 11 mars, à Toulouse, Merah a tué le maréchal des logis chef Imad Ibn Ziaten, 30 ans. Le 15 mars, à Montauban, le jihadiste a assassiné le caporal Abel Chennouf, 25 ans, et le 1ère classe Mohamed Legouad, 23 ans. Grièvement blessé, le 1re classe Loïc Liber, 27 ans, est depuis tétraplégique.

Enfin, le 19 mars, le jeune homme au scooter a attaqué l'école confessionnelle toulousaine, où était scolarisé la fille d'un de ses avocats.

Le visage caché par son casque de motard, il a exécuté le "rav" (professeur de religion) Jonathan Sandler, 30 ans, ses deux fils Arieh, 5 ans, et Gabriel, 4 ans, ainsi que Myriam Monsonégo, 7 ans, la fille du directeur. Aaron Bryan Bijaoui, 15 ans, avait été blessé.

Merah, qui se proclamait "combattant d'Al-Qaïda" et filmait ses actes avec une caméra GoPro, a été abattu par les forces de l'ordre le 22 mars à Toulouse.

Partager cet article

Dans la même thématique

Le Roux: cinq ans après Merah, « la République n’oublie pas »
4min

Politique

Primes, normes, décentralisation : ce qu’il faut retenir du discours de Sébastien Lecornu devant les maires

En clôture du Congrès de l’Association des maires de France (AMF), le Premier ministre a fait part de sa volonté de simplifier les normes qui pèse sur les élus locaux. Il a confirmé son engagement en faveur d’un grand acte de décentralisation avec le dépôt d’un projet de loi avant Noël mais sans s’engager sur une baisse de l’effort demandé aux collectivités dans le budget, au grand dam des élus.

Le