Le Royaume-Uni va sortir du marché unique
Depuis le vote en faveur du Brexit il y a un peu plus de six mois, les modalités de la sortie de la Grande Bretagne de l’Union européenne alimentaient toutes les rumeurs. Le discours de Theresa May ce mardi a clarifié les choses : la rupture sera nette.

Le Royaume-Uni va sortir du marché unique

Depuis le vote en faveur du Brexit il y a un peu plus de six mois, les modalités de la sortie de la Grande Bretagne de l’Union européenne alimentaient toutes les rumeurs. Le discours de Theresa May ce mardi a clarifié les choses : la rupture sera nette.
Public Sénat

Par Julie Philippe

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Dans une déclaration qui s’est tenue à Lancaster House, à Londres, ce mardi matin, la Première ministre britannique a réaffirmé sa volonté d’une sortie totale de l’UE, tout en maintenant les relations avec les pays européens. « Le Royaume-Uni ne peut pas continuer à faire partie du marché unique. Nous quittons l’Union européenne, mais pas l’Europe. Nous voulons un partenariat avec le meilleur accord possible », a déclaré la locataire du 10 Downing Street.

Retrait du marché unique, de l’union douanière européenne et de la Cour de justice de l’Union européenne : le Royaume-Uni se dirige vers un « Brexit dur », même si Theresa May a évoqué l’idée d’un accord douanier avec l’UE.
Le souhait d’une coopération avec de nouveaux partenaires, notamment les Etats-Unis a également été annoncée : « Grâce à cette sortie de l’UE, nous allons pouvoir nous tourner vers le reste du monde ».

« L’émigration a été trop importante »

Cette nouvelle donne a deux objectifs principaux : maîtriser l’immigration et reprendre possession des frontières. « Ces dernières années, l’émigration a été trop importante. C’est difficile pour les classes de travailleurs. Nous serons toujours ouverts mais nous devons contrôler qui vient de l’Union européenne », a argué la Première ministre.

Theresa May souhaite que le Brexit se fasse « par étapes » afin d'éviter un changement trop brutal. Elle évoque aussi la continuation des échanges et de nouveaux accords dans les domaines économique, de la défense et de la recherche.

Le processus de sortie devrait être être lancé fin mars, avec l'activation de l'article 50 du Traité de Lisbonne, prélude à deux années de négociations avec Bruxelles. L’accord final sera validé après un vote du parlement britannique.

Dans la même thématique

Le Royaume-Uni va sortir du marché unique
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Le Royaume-Uni va sortir du marché unique
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Le Royaume-Uni va sortir du marché unique
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le