Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
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Par Public Sénat
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11 vaccins au lieu de trois seront désormais obligatoires pour les jeunes enfants à partir du 1er janvier 2018. Il s’agit de l’antidiphtérique, l’ antitétanique, l’antipoliomyélitique, contre la coqueluche , contre les infections invasives à Haemophilus influenzae de type b, contre le virus de l'hépatite B, contre les infections invasives à pneumocoque, contre le méningocoque de sérogroupe C , contre la rougeole , contre les oreillons, et contre la rubéole.
Dans la nuit de jeudi, le Sénat a adopté l’article 34 (322 voix pour et 19 contre). La sénatrice communiste, Laurence Cohen, a déposé, en vain, un amendement de suppression de cet article. La vice-présidente de la commission des affaires sociales estime qu’il y avait un doute sur les effets secondaires d’un adjuvant aluminique contenu dans certains vaccins. Après l’explication de son amendement, elle a tenu à reprendre la parole pour justifier sa position.
« C’est quand même terrible quand on n’écoute pas les arguments des uns et des autres. Est-ce qu’ici dans cet hémicycle, y compris moi, j’ai proposé qu’on supprime les vaccins? Ce n’est pas la proposition. Il y a un problème d’ordre scientifique qui pose la difficulté des adjuvants aluminique. Est-ce qu’il y a des alternatives ? Oui (…) Pourquoi le ministère de la Santé ne finance pas une équipe pour une recherche qui va aller jusqu’au bout ? » (voir la vidéo)
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn lui a, par la suite, répondu. « (…) OK, le doute est là. 90 ans de recul avec les vaccins à base d’aluminium. Des centaines de millions de doses injectées dans le monde. Un rapport de l’OMS a produit un rapport sur les adjuvants et a conclu à l’innocuité (…) Je veux bien qu’en France, on continue de douter. Une équipe travaille (sur les adjuvants aluminique). Ses projets sont financés. Elle répond à des appels à projet et personne ne l’empêche de travailler. Mais à un moment nous devons prendre nos responsabilités. Ces vaccins existent. Ils sont efficaces. Ils sont complètement sécurisés. Nous connaissons parfaitement leurs effets secondaires depuis 90 ans qu’ils sont utilisés. Et je veux dire, qu’aujourd’hui en France, il y a des enfants qui meurent parce que vous instillez le doute sur des effets secondaires hypothétiques (…) donc je dis que ça suffit ».
À noter que l’amendement du sénateur du groupe socialiste, Bernard Jomier, qui demandait le remboursement à 100 % par la sécurité sociale des onze vaccins obligatoires, n’a pas été adopté.
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