Le Sénat dresse un bilan de la réforme des rythmes scolaires
Ce mercredi, la commission de la culture du Sénat recevait les conclusions du groupe de travail sur la réforme des rythmes scolaires.

Le Sénat dresse un bilan de la réforme des rythmes scolaires

Ce mercredi, la commission de la culture du Sénat recevait les conclusions du groupe de travail sur la réforme des rythmes scolaires.
Public Sénat

Par Victor Chaix

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Jean-Claude Carle, co-rapporteur, avait déjà défendu en 2014 une proposition de loi visant à affirmer la liberté de choix des maires quant à l’organisation des rythmes scolaires. Selon le sénateur de la Haute-Savoie, cette initiative aurait eu des solutions plus adaptées aux spécificités régionales comme les territoires de montagne, où l’on aurait pu préserver les activités des sports d’hiver programmés le mercredi.

Aujourd’hui, plus de trois ans après le rejet de sa proposition de loi, le sénateur fait un bilan plutôt mitigé sur la réforme des rythmes scolaires initiée par Vincent Peillon.

Jean-Claude Carle dénonce une réforme imposée sans engagements précis sur les problèmes financiers. « La méthode n’a pas donné les résultats espérés » affirme-t-il.

Le sénateur dénonce aussi le cas des maternelles qui, selon lui, aura eu comme effet de créer une « fatigue supplémentaire ».

Rythmes scolaires : Jean-Claude Carle (LR) évoque le cas des maternelles
00:25

Néanmoins, un point positif de la réforme est relevé : la concertation entre l’État, les collectivités territoriales et les parents.

Jean-Claude Carle (LR) sur le point positif des rythmes scolaires
00:35

Il y a donc selon Jean-Claude Carle un problème aujourd’hui sur lequel nous devons nous pencher : l’apprentissage des fondamentaux à l’école primaire.

Jean-Claude Carle (LR) sur l’importance de la maîtrise des fondamentaux à l’école primaire
00:34

Aujourd’hui, Emmanuel Macron souhaite laisser d’avantage de liberté sur les rythmes scolaires et ainsi réformer à nouveau les rythmes scolaires. Jean Michel Blanquer, mardi matin sur Europe 1, affirme souhaiter « ouvrir le choix entre différentes formules ». Selon lui, l’objectif est de « ne pas changer là où ça marche et, là où il y a quelques difficultés, ouvrir une nouvelle liberté ».  Il parle ainsi de « consensus local entre les conseils des écoles et les communes » ce qui rendrait les rythmes scolaires plus indépendants de l’État et donc plus autonome quant à leurs spécificités territoriales.

Dans la même thématique

Le Sénat dresse un bilan de la réforme des rythmes scolaires
2min

Politique

Référendum : « C’est l’arme nucléaire », estime François Patriat

A la sortie des questions d’actualité au gouvernement, le chef de file des sénateurs macronistes, François Patriat est revenu sur l’interview du chef de l’Etat au cours de laquelle il a annoncé qu’il serait prêt à recourir au référendum, si le texte sur la fin de vie, en cours d’examen, faisait face à un « enlisement » au Parlement.

Le

Le Sénat dresse un bilan de la réforme des rythmes scolaires
2min

Politique

Référendum sur la fin de vie : « Si le Président est prêt à prendre ses responsabilités, nous l’accompagnerons », assure Patrick Kanner

Alors qu’Emmanuel Macron se dit prêt à recourir au référendum sur la fin de vie, en cas de blocage au Parlement, Patrick Kanner, à la tête du groupe PS du Sénat, salue cette annonce. « C’est le seul moment où je l’ai trouvé courageux, cohérent, en disant qu’il faut sortir une loi sur la fin de vie », affirme l’ancien ministre.

Le

Le Sénat dresse un bilan de la réforme des rythmes scolaires
2min

Politique

Narcotrafic : Bruno Retailleau annonce un renforcement des contrôles en Martinique

Après une fusillade liée au narcotrafic qui a fait trois morts à Fort de France ce week-end, le ministre de l’Intérieur a été interpellé sur la situation sécuritaire aux Antilles, lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat. Bruno Retailleau a notamment annoncé « une surveillance maritime », avec le déploiement de trois bateaux supplémentaires et 140 gendarmes.

Le