Politique
Deux semaines après la mobilisation du 18 septembre, l’intersyndicale tente de mobiliser pour une nouvelle journée de contestation contre les orientations budgétaires. Néanmoins, le nombre de participants devrait être en recul.
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Le Sénat a rejeté, jeudi 30 novembre, la baisse d’1,8 million d’euros, des crédits en faveur de la prévention et de la lutte contre la prostitution et la traite des êtres humains. Les sénateurs ont rétabli ces crédits au niveau de 2017.
« Cette baisse du budget aura pour conséquence l'abandon des personnes prostituées », dénonce Esther Benbassa, la sénatrice écologiste de Paris. « Quand on dit vouloir faire une priorité de la lutte contre les violences faites aux femmes, cela pourrait faire sourire. Cependant, ces problèmes appellent la plus grande gravité. »
Ces crédits financent notamment le dispositif de sortie du système de la prostitution, prévu dans la loi de novembre 2016. Cependant, seulement 5 personnes ont pour le moment bénéficié de l’aide financière à l’insertion sociale et professionnelle (AFISS).
Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat en charge des Personnes handicapées, venue défendre ce budget au Sénat à la place de Marlène Schiappa, a annoncé que ces crédits avaient été calculés en vue d’une montée en charge de l’aide financière à l’insertion sociale et professionnelle (AFISS) dans les prochaines années.
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