Le Sénat rejette la baisse du budget de lutte contre la prostitution
Les sénateurs ont rejeté, jeudi 1er décembre, la baisse d’1,8 million d’euros du budget de la lutte contre la prostitution. Ils ont rétabli les crédits au niveau de 2017.

Le Sénat rejette la baisse du budget de lutte contre la prostitution

Les sénateurs ont rejeté, jeudi 1er décembre, la baisse d’1,8 million d’euros du budget de la lutte contre la prostitution. Ils ont rétabli les crédits au niveau de 2017.
Alexandre Poussart

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le Sénat a rejeté, jeudi 30 novembre, la baisse d’1,8 million d’euros, des crédits en faveur de la prévention et de la lutte contre la prostitution et la traite des êtres humains.  Les sénateurs ont rétabli ces crédits au niveau de 2017.

« La conséquence : l’abandon des personnes prostituées » selon Esther Benbassa

« Cette baisse du budget aura pour conséquence l'abandon des personnes prostituées », dénonce Esther Benbassa, la sénatrice écologiste de Paris. « Quand on dit vouloir faire une priorité de la lutte contre les violences faites aux femmes, cela pourrait faire sourire. Cependant, ces problèmes appellent la plus grande gravité. »

Des crédits d’aide pour sortir de la prostitution

Ces crédits financent notamment le dispositif de sortie du système de la prostitution, prévu dans la loi de novembre 2016. Cependant, seulement 5 personnes ont pour le moment bénéficié de l’aide financière à l’insertion sociale et professionnelle (AFISS).

Le gouvernement prévoit une montée en charge de ces crédits

Le gouvernement veut baisser le budget de la lutte contre la prostitution
01:22

Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat en charge des Personnes handicapées, venue défendre ce budget au Sénat à la place de Marlène Schiappa, a annoncé que ces crédits avaient été calculés en vue d’une montée en charge de l’aide financière à l’insertion sociale et professionnelle (AFISS) dans les prochaines années.

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le